Thanos Donald Trump
Gripas Yuri/ABACA / Marvel Studios 2018

Dans le but de se faire réélire, le président américain n’hésite pas à se faire passer pour le tueur de masse du Marvel Cinematic Universe (MCU).

En 2018, les fans de Marvel pleuraient les héros disparus dans Infinity War, alors que le grand méchant Thanos, incarné par Josh Brolin, claquait des doigts, effaçant la moitié de l’univers en un instant. Pour fêter sa victoire, le super-vilain avait lâché une punch-line désormais culte (merci Internet et sa culture des memes) : "Je suis inévitable."

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Une réplique qui a vraisemblablement bien plu à Donald Trump. Le président américain, qui a l’intention de présenter sa candidature pour se faire réélire dans un nouveau mandat en 2020, s’est récemment vu confronté à une demande de destitution lancée par les démocrates. Évidemment, l’homme politique n’a pas résisté à l’appel des réseaux sociaux et s’est fendu d’un énième tweet pour répondre à ses concurrents. Et pour l’occasion, quoi de mieux que se faire passer pour le Titan de Marvel ? Dans un montage d’une qualité exceptionnelle, Trump se retrouve donc en possession du Gant d’Infinité et claque des doigts, transformant ses opposants en poussière.

 

"Les Démocrates de la Chambre peuvent faire autant d'accusations qu'ils le veulent.

La réélection de Donald Trump est inévitable."

 

Une reprise que Jim Starlin, auteur du personnage culte, n’a clairement pas appréciée, comme il l’indique auprès de The Hollywood Reporter sans mâcher ses mots : "J’ai d’abord éprouvé le sentiment d’avoir été violé, en voyant cet idiot pompeux utiliser ma création pour flatter son ego d’enfant. Puis j’ai surtout été frappé par le fait que le dirigeant de mon pays et du monde libre aimait se comparer à un assassin de masse. C’est pas un peu malsain ? Nous vivons des temps tristes et étranges. Heureusement, toutes les choses ont une fin, y compris les cauchemars nationaux." Il ne reste plus qu’à attendre qu’Iron Man, alias Robert Downey Jr, et sa team d’Avengers, débarquent pour donner un coup de main. Après tout, ils avaient déjà milité contre Trump en 2016.

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