Hugh Jackman et Shawn Levy s'apprêtent à refaire équipe, douze ans après ce film de "roboxe" réussi. A revoir ce soir sur NRJ12.
Real Steel, de Shawn Levy, avec Hugh Jackman, Evangeline Lilly, Anthony Mackie, Kevin Durand et Dakota Goyo, reviendra ce soir à la télévision. A l'heure où la star du film prépare ses retrouvailles avec le réalisateur sur Deadpool 3 (avec aussi Ryan Reynolds, que Levy a dirigé dans Free Guy et Adam à travers le temps), nous republions notre critique. Car à sa sortie en 2011, Real Steel avait beaucoup plu à la rédaction de Première. Et Jackman s'était confié sur ce rôle, nous avouant qu'il n'était a priori pas fan des films de robots...
Synopsis : Dans un futur proche, la boxe a évolué pour devenir un sport high-tech. Charlie Kenton, un ancien boxeur, a perdu toute chance de remporter le championnat depuis que les humains ont été remplacés sur le ring par des robots d’acier de 900 kilos et de 2,40 m de haut. A présent, il n’est plus qu’un manager minable qui utilise des robots bas de gamme fabriqués à partir de pièces de récupération. Il gagne juste assez pour survivre d’un combat à l’autre.
Lorsque Charlie touche le fond, il accepte à contrecœur de faire équipe avec son fils Max, qu’il a perdu de vue depuis des années, pour construire et entraîner un champion. Dans l’arène où tous les coups sont permis, les enjeux sont plus élevés qu’ils ne l’ont jamais été. Contre toute attente, Charlie et Max ont une chance, une seule, de faire leur grand retour…
La critique de Première : En quelques plans (superbement shootés par Mauro Fiore, le chef op d’Avatar), Shawn Levy installe un futur dont le réalisme suintant fait tout de suite avaler le concept improbable d’un film qui tente quand même le grand écart entre Rocky et Transformers. La vraie surprise, ce sont ces matchs de "roboxe" extrêmement spectaculaires, qui parviennent à faire vibrer alors qu’ils auraient pu être aussi désincarnés que ces géants de fer s’affrontant jusqu’à ce que tôle froissée s’ensuive.
En épousant le point de vue de l’enfant, dont l’émerveillement face aux machines est communicatif, Real Steel cherche évidemment à reproduire la magie qui parcourait le cinéma de Spielberg et de Zemeckis dans les années 80. J.J. Abrams s’est mesuré à l’exercice cet été de façon plus convaincante avec Super 8, mais Shawn Levy est loin de démériter. Parfois grippée par une overdose de bons sentiments (Danny Elfman mériterait qu’on lui confisque ses violons), la mécanique bien huilée du réalisateur assure malgré tout le spectacle jusqu’au dernier round.
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