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Un budget de 126 millions de dollars, des milliers de figurants, 23 000 costumes, 10 000 volontaires, 2956 accessoires, 157 répétitions, 12 chevaux, 10 poulets, 70 moutons et 9 oies. Voici quelques chiffres clés de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres orchestrée par Danny Boyle.Le réalisateur de 127 heures, directeur artistique de l'événement, veut capturer lors de cette cérémonie "une image de la nation britannique", "d'où nous venons et où nous voulons aller" - avec ou sans James Bond. Pour ce faire, il a décidé de placer le show sous le patronage de Shakespeare, autre symbole de l'Empire britannique, l'intitulant "Les îles aux merveilles", en référence à une tirade issue de La Tempête. Il ne s'agira pas d'une comédie musicale, mais d'une histoire racontée en musique - mince mais importante distinction, apparemment.Le décor, un des plus grands jamais construit, transformera le stade olympique en une vision idyllique de la campagne anglaise, avec des prairies, des champs et des rivières, et même des nuages pour fournir la pluie - ingrédient essentiel de l'atmosphère britannique - si d'aventure elle ne tombait pas ce soir là, le 27 juillet prochain.Les Jeux Olympiques constituent un événement colossal à l'échelle planétaire, et toujours crucial pour le pays d'accueil, qui y trouve l'occasion d'illustrer son talent et sa puissance. On comprend que Boyle voie grand. D'autant que le show devrait attirer un milliard de téléspectateurs à travers le monde, chiffre que le cinéaste pourrait difficilement atteindre avec un de ses films.Côté cinéma, on attend le retour de Danny Boyle pour les suites de Trainspotting et 28 semaines plus tard, un film de loups-garous, ainsi qu'un thriller avec Vincent Cassel.