Romancier et poète américain, Herman Melville est né en 1819 à New York, aux Etats-Unis. Il est le fils de l’hollandaise Maria Gansevoort et de l’écossais Allan Melvill. Après la mort de ce dernier en 1832, le jeune Herman et ses sept frères se retrouvent dans une situation financière précaire. Son frère aîné Gansevoort et lui sont alors obligés de quitter le collège d’Albany et d’entrer, en dépit de leur jeune âge, dans la vie active. Herman Melville travaille alors comme employé de banque puis fermier, alors que son aîné ouvre un commerce et décide d’ajouter un « e » à son patronyme, chose qui sera reprise par toute la famille.En 1839, Herman Melvill s’engage dans la marine sur un navire marchand, le St. Lawrence, se dirigeant vers Liverpool. Cette aventure de près de quatre mois l’inspirera à la rédaction du Redburn, en 1849. Après son retour au pays, il exerce en tant qu’instituteur avant d’embarquer, en 1841 à bord d’un baleinier, qui sillonne le pacifique. Il séjourne ainsi aux îles Galapagos, aux Marquises, à Tahiti, où il est écroué pour avoir participé à des troubles à bord d’un navire australien, et à Hawaï. Il retourne aux Etats-Unis en 1844 et écrit deux ouvrages tirés de ses récits de voyages, Taipei (1846) et Omoo (1847), qui remportent un immense succès. Toutefois, les romans suivants tels que Mardi (1849) et White Jacket (1950), basés sur une écriture imagée et intérieure, passeront presque inaperçus. Inspiré par son expérience avec les baleines, Herman Melville rédige et fait paraître, en 1851, Moby Dick (la baleine blanche), qui, à l’instar des œuvres précédentes, ne remporte qu’un succès d’estime. Ce n’est qu’au siècle suivant que ce livre sera considéré comme un chef d’œuvre et fera l’objet de nombreuses adaptations au cinéma parmi lesquelles celle de John Huston en 1956. Le roman raconte l’histoire d’Achab, le capitaine d’un baleinier, le Péquod, qui est obnubilé par une grosse baleine blanche nommée Moby Dick. Ce récit ne se limite pas à cette simple histoire. Il intègre également une dimension mythologique, philosophique, voire apocalyptique. L’insuccès de ses œuvres romanesques telles que The Confidence Man (1857) le conduit à se consacrer à l’écriture poétique au cours des années 1850. C’est ainsi qu’il fait paraître dans le Putnam’s Monthly Magazine des nouvelles comme Benito Cereno, Les îles enchantées et, la plus connue des toutes, Bartleby the scrivener. La guerre de Sécession l’inspire à écrire quelques pièces (Tableau de bataille et Aspects de la guerre, 1866), qui sont bien accueillies par le public. Néanmoins, il va à l’encontre des attentes de ce dernier dans Clarel (1876), qui, plus tard, sera pourtant regardé comme la pièce majeure de son œuvre poétique. Ce poème aborde le pèlerinage d’un étudiant en Terre Sainte. Son travail littéraire, ne lui rapportant plus les revenus nécessaires pour assurer sa subsistance, le divorce avec ses lecteurs étant consommé, Herman Melville devient agent des douanes à New York, dans l’ultime virage de sa vie. Il n’abandonne pas pour autant l’écriture. Ses dernières œuvres sont marquées par sa vision obscure de l’être humain, révélant ainsi la bulle existentielle dans laquelle se trouve le romancier américain. Billy Bud, gabier de misaine (1888), dans lequel il aborde les thèmes de la justice et de la loi, en est la parfaite illustrationAffaibli par une maladie qui le rend quasiment aveugle, il s’éteint le 28 septembre 1891 à New York.La réédition de son œuvre en 1924 a permis la reconnaissance de la qualité de son travail. Il ets aujourd'hui considéré comme l'une des figures majeures de l'histoire de la littérature.
Nom de naissance | Melville |
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Nationalité | Américain |
Genre | Homme |
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