DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR

Mais qu’a donc voulu faire Luc Besson avec Lucy ?

Les 10% du cerveau : une théorie scientifique volontairement fausse

<em> «On utilise en moyenne 10% de nos capacités cérébrales »</em> dit le pitch présent sur l?affiche de Lucy. Une phrase également exposée dans le film par le spécialiste joué par Morgan Freeman, qui y voit cependant une <em>« théorie invérifiable »</em>. Mais Luc Besson a clairement reconnu devant le public des Halles que <em>« la théorie des 10% est fausse »</em> et qu?elle <em>« date des années 1960. »</em> Avant d?ajouter : <em>« Par contre, il est vrai qu?on utilise seulement 15% de nos neurones à la fois et qu?il ne s?agit jamais des mêmes. Mais j?ai préféré simplifier tout cela pour les besoins du film. »</em>

L’ombre de 2001, l’Odyssée de l’espace

  A un spectateur qui lui disait que Lucy lui avait par moments évoqué le chef d??uvre <em>2001, l?Odyssée de l?espace</em>, sorti en 1968, Luc Besson a rétorqué qu?il avait également pensé au film de Stanley Kubrick, qu?il a découvert<em> « pour la première fois à l?âge de 11 ans »</em>, sous l?impulsion de parents <em>« un peu barrés ». « Je n?avais absolument rien compris au film de Kubrick la première fois. Et j?ai quand même voulu rendre Lucy plus accessible que la fin de 2001. Dans mon film, on entraperçoit aussi la fin de l?univers, on voit même l?univers se renverser</em> e<em>t on voit ce qu?il y a derrière la limite, séquence pour laquelle on a eu recours à des sons qui s?inversent pendant 3 ou 4 secondes. »</em>

Origines du projet

  Elles remontent d?après Luc Besson à une dizaine d?années alors que le producteur/cinéaste présentait en province un de ses films (<em>« Je ne me souviens d?ailleurs plus duquel »</em> a-t-il précisé) et qu?il eût l?occasion pendant le dîner organisé par la mairie de discuter longuement avec une scientifique spécialiste du cerveau. Celle-ci apprit ainsi au réalisateur du Grand Bleu que les êtres humains étaient très loin d?utiliser toutes leurs capacités cérébrales. Fasciné entre autres par le destin des cellules humaines (une seule des 100 milliards de cellules que compte un individu peut ainsi envoyer mille signaux électriques par seconde), Luc Besson s?est pris de passion pour le sujet. <em>« Il faut par exemple savoir qu?une cellule cancéreuse est en fait une cellule immortelle »</em> a-t-il confié aux spectateurs des Halles.

Un film sur le pouvoir ultime

  Au-delà des considérations scientifiques et mystiques de Lucy, Luc Besson tenait surtout à ce que le personnage de Scarlett Johansson se retrouve perdu face à un pouvoir infini, ce qui peut évoquer les questionnements propres aux sagas de super-héros. <em>« Elle reçoit le pouvoir ultime et ne sait au départ pas quoi en faire. Mon film pose tout simplement la question : on fait quoi quand on est Dieu ? »</em>

Mais qu’a donc voulu faire Luc Besson avec Lucy ?

Luc Besson était présent ce matin à l?UGC des Halles pour introduire la première séance française de son nouveau film Lucy. Et accessoirement répondre aux questions du public? Longtemps entouré d?un épais parfum de mystère, <em>Lucy</em> est enfin sorti aujourd?hui dans les salles françaises. <strong>Auréolé de son tonitruant démarrage au box-office américain</strong>, le 16ème long métrage de Luc Besson en tant que réalisateur met en vedette Scarlett Johansson dans le rôle d?une étudiante qui se met exceptionnellement à utiliser 100% de ses capacités cérébrales suite à l?absorption d?une drogue. Entre thriller d?action et science-fiction aux accents métaphysiques, ce projet nourri de longue date nécessite de l?aveu du cinéaste quelques explications, exercice auquel il s?est livré face à des spectateurs particulièrement matinaux.Voir aussi :<strong>Les plus gros succès de Luc Besson en France</strong><strong>Action, badass et SF : l'autre visage de Scarlett Johansson</strong><strong>Luc Besson évoque ses grandes héroïnes : Lucy, Leeloo, Nikita, Mathilda...</strong>

Le défi : concilier action et réflexion philosophique

  Bien décidé à écrire et réaliser un film ayant comme point de départ les potentialités infinies du cerveau, Luc Besson a lu différents livres et s?est renseigné auprès de professeurs émérites comme le chirurgien Gérard Saillant ou le neurologue Olivier Lyon-Caen. Le défi du projet Lucy va alors consister à tenter de concilier divertissement et interrogations existentielles. <em>« Mon challenge était de savoir si on peut mettre dans un même film de l?action et de la philosophie. »</em>

Luc Besson était présent ce matin à l’UGC des Halles pour introduire la première séance française de son nouveau film Lucy. Et accessoirement répondre aux questions du public… Longtemps entouré d’un épais parfum de mystère, Lucy est enfin sorti aujourd’hui dans les salles françaises. Auréolé de son tonitruant démarrage au box-office américain, le 16ème long métrage de Luc Besson en tant que réalisateur met en vedette Scarlett Johansson dans le rôle d’une étudiante qui se met exceptionnellement à utiliser 100% de ses capacités cérébrales suite à l’absorption d’une drogue. Entre thriller d’action et science-fiction aux accents métaphysiques, ce projet nourri de longue date nécessite de l’aveu du cinéaste quelques explications, exercice auquel il s’est livré face à des spectateurs particulièrement matinaux.Voir aussi :Les plus gros succès de Luc Besson en FranceAction, badass et SF : l'autre visage de Scarlett JohanssonLuc Besson évoque ses grandes héroïnes : Lucy, Leeloo, Nikita, Mathilda...