DR
DR

VIDEOS - Darren Aronofsky : 11 ans après Requiem for a dream, son combat contre la drogue continue

Darren Aronofsky ne lâche pas le combat contre les drogues

Requiem for a dream a marqué les spectateurs comme étant l'un des films montrant le plus ouvertement les conséquences de la drogue sur les relations humaines, les personnages accro à diverses substances souffrant de leur addiction, et faisant surtout souffrir leurs proches. Onze ans après sa sortie, le film choc fait toujours son effet et son réalisateur, <strong>Darren Aronofsky</strong>, n'a pas oublié ce combat : il vient de mettre en scène quatre publicité aussi frappantes que son film dans le cadre de <em>The Meth Project Foundation,</em> une association qui vient en aide aux personnes dépendantes des drogues. S'il n'a pas fait appel à son chef opérateur fétiche, Matthew Libatique, sur ce projet, le réalisateur reprend l'imagerie très efficace de <em>Requiem</em>. Chaque vidéo démarre sur le visage en gros plan d'un adolescent, à la manière dont il filmait <strong>Jared Leto</strong> et <strong>Jennifer Connely</strong> pour le cinéma. Le personnage fixe le spectateur en disant que s'il avait su que la drogue entraînerait telle ou telle conséquence, il n'en aurait pas pris. Le réalisateur joue aussi avec l'imagination du spectateur, laissant par exemple entendre qu'un drap recouvre doucement un cadavre, alors qu'il s'agit en fait d'un jeune homme enlevant son t-shirt ou en montrant un autre en train de "planer" alors qu'il est en fait maltraité par son frère en manque de substances illicites. Les thèmes mis en scènes sont les mêmes que ceux du film : la drogue créé un état de manque, peut rendre violent, dépressif, peut amener le toxicomane à se prostituer ou à se suicider. Le message de ces vidéos est clair et particulièrement marquant. Il prouve aussi qu'au-delà du film, le sujet tient à coeur au réalisateur, qui oeuvre ici de façon plus concrète en réalisant des publicités destinées à s'adresser à un large public. ?

Requiem for a dream a marqué les spectateurs comme étant l'un des films montrant le plus ouvertement les conséquences de la drogue sur les relations humaines, les personnages accro à diverses substances souffrant de leur addiction, et faisant surtout souffrir leurs proches. Onze ans après sa sortie, le film choc fait toujours son effet et son réalisateur, Darren Aronofsky, n'a pas oublié ce combat : il vient de mettre en scène quatre publicité aussi frappantes que son film dans le cadre de The Meth Project Foundation, une association qui vient en aide aux personnes dépendantes des drogues.S'il n'a pas fait appel à son chef opérateur fétiche, Matthew Libatique, sur ce projet, le réalisateur reprend l'imagerie très efficace de Requiem. Chaque vidéo démarre sur le visage en gros plan d'un adolescent, à la manière dont il filmait Jared Leto et Jennifer Connely pour le cinéma. Le personnage fixe le spectateur en disant que s'il avait su que la drogue entraînerait telle ou telle conséquence, il n'en aurait pas pris. Le réalisateur joue aussi avec l'imagination du spectateur, laissant par exemple entendre qu'un drap recouvre doucement un cadavre, alors qu'il s'agit en fait d'un jeune homme enlevant son t-shirt ou en montrant un autre en train de "planer" alors qu'il est en fait maltraité par son frère en manque de substances illicites. Les thèmes mis en scènes sont les mêmes que ceux du film : la drogue créé un état de manque, peut rendre violent, dépressif, peut amener le toxicomane à se prostituer ou à se suicider.Le message de ces vidéos est clair et particulièrement marquant. Il prouve aussi qu'au-delà du film, le sujet tient à coeur au réalisateur, qui oeuvre ici de façon plus concrète en réalisant des publicités destinées à s'adresser à un large public.