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D’après le JDD, le présentateur et producteur Jean-Luc Delarue, décédé vendredi dernier à 48 ans, avait entrepris la rédaction de son autobiographie. L’ouvrage, qui aurait dû être édité par la maison d'édition Léo Scheer, devait s’intituler "Serviteur public".

Jean-Luc Delarue planchait sur une auto-biographie. C'est l'information révélée ce dimanche par le JDD. Selon le journal, l'animateur-producteur avait déjà rédigé une centaine de pages. Cent pages de confessions poignantes. Cent pages d’une autobiographie qui aurait eu, selon un proche, "l'impact d'une véritable bombe éditoriale".En 2009, Jean-Luc Delarue avait pris la plume , afin de raconter son enfance, ses relations difficiles avec son père, et aussi pour revenir sur sa réussite professionnelle. Mais avant tout, il était question de révélations, de "régler quelques comptes avec le monde des médias et du show-biz.""On découvrait un autre Jean-Luc Delarue. Un homme écorché vif, émotif et blessé, loin de son profil de gendre idéal. Le livre aurait rencontré un grand succès s’il était allé au bout …" rapporte avec émotion un proche collaborateur. Une introspection douloureuse pour l’animateur de Toute une histoire qui confiait alors au magazine Gala: "Je me suis plongé à bras-le-corps dans le récit de mon histoire. J'essaie, comme mes invités dans mes émissions, d'aller à la recherche de la vérité. Jusqu'à présent, je m'étais beaucoup occupé des autres. Longtemps je me suis persuadé que c'était de la générosité. Je réalise aujourd'hui que c'est une forme de fuite, un refus de comprendre mon histoire personnelle en me réfugiant dans celle des autres".Bien sûr, de nombreux proches l’avaient mis en garde contre les possibles retombées de ce livre sur sa vie professionnelle et sa boîte de production. "Je n’ai rien à perdre, je fonce", répliquait Jean-Luc Delarue, comme s’il pressentait sa fin prochaine. Il laisse finalement derrière lui, une autobiographie au goût d’inachevé.