L'intrigue semble faire un bond en avant, alors que Mando a retrouvé d'anciens camarades... et l'Empire !
Le sombre monarque débarque et étale son pouvoir. La puissance de l'ombre s'installe... Non, ce n'est pas l'Empereur Palpatine, censé avoir été tué à la fin de l'Episode VI. Mais c'est Moff Gideon qui revient en chair et en os, pour la première fois dans cette saison 2 de The Mandalorian. Plus inquiétant que jamais, il aurait même de faux airs de Dark Vador à bord de son énorme vaisseau issu de la flotte de l'Empire...
Car oui, l'Empire est bel est bien omniprésent, désormais, dans The Mandalorian. Déjà, la semaine passée, dans le Chapitre 11, on entendait Gideon clamer à l'un de ses soldats en mode Kamikaze : "Longue vie à l'Empire !" Les vestiges de la domination de Dark Sidious sont encore omniprésents dans la Galaxie, alors que la Nouvelle République peine à asseoir son autorité, notamment sur la Bordure extérieure, comme le souligne d'ailleurs textuellement Greef Karga (Carl Weathers) dans ce Chapitre 12. De retour sur la planète Nevarro, on retrouve ainsi les amis de Mando. Devenue shérif du coin, Cara Dune (Gina Carano) a rendu l'endroit sûr et paisible. Il y a même une petite école avec Mademoiselle C3PO en guise d'institutrice. Une classe où Baby Yoda trouve rapidement sa place, piquant, grâce à la Force, les oréos de l'espace de ses camarades...
Mais l'Empire, encore et toujours, fait planer une menace sur Nevarro, car il y possède toujours une base, bourrée d'armements. Désaffectée ? Pas du tout ! Elle grouille de Stormtroopers. Certes, ils sont toujours incapables de viser juste et il suffit de quatre mercenaires pour en dézinguer une quarantaine en moins de dix minutes... Mais ils gardent tout de même un secret précieux : la base est un laboratoire où le Dr. Pershing (Omid Abtahi) fait des tests avec le sang de Baby Yoda, prélevé durant la saison 1. On en sait donc un peu plus sur les motivations de Gideon, qui veut absolument cet Enfant. On comprend qu'il tente d'injecter son sang à des soldats, mais que la très instable transfusion s'avère finalement mortelle. Le but de l'opération n'est pas encore clairement prononcé, mais à la fin de l'épisode, on comprend que le vilain incarné par Giancarlo Esposito veut se créer une armée, qui pourrait bien rappeler celle que Palpatine s'était confectionnée à l'heure de l'Attaque des Clones...
Bref, les restes de l'Empire sont clairement plus que des vestiges. Le côté obscur n'a pas renoncé au pouvoir, à reprendre la Galaxie et c'est peut-être ce qui donnera le Premier Ordre à l'arrivée. En attendant, la Nouvelle République et les anciens guerriers de l'Alliance Rebelle sont en mission pour tenter de conserver l'avantage que leur a conféré la Bataille d'Endor (à la fin de L'Episode VI). Ils auront besoin de bras pour maintenir cette paix précaire, et le Capitaine Carson Teva (Paul Sun-Hyung Lee), aperçu dans le Chapitre 10 de The Mandalorian, fait ici son retour. Il demande notamment à Cara de reprendre sa place dans leurs rangs. On apprend au passage qu'elle est originaire d'Alderaan, la planète que Vador fait péter dans l'Episode IV, car c'est là d'où vient la Princesse Leïa (Carrie Fisher), après qu'elle a été confiée au Sénateur Organa par Obi-Wan Kenobi (à la fin de l'Episode III). Du coup, on peut déjà imaginer que Cara a pu croiser, par le passé, la Générale en chef des Rebelles...
On saura ça un peu plus tard car, pour l'heure, Mando va de nouveau tenter de trouver l'une des dernières Jedi encore en vie, à savoir Ashoka Tano. Il s'en va donc vers Corvus avec Baby Yoda, après ce petit détour par Nevarro, qui avait tout d'un "booby trap" scénaristique, mais qui s'est finalement avéré joyeusement nostalgique, visuellement spectaculaire et divinement riche en révélations. The Mandalorian est bel et bien lancé.
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