Roland Amstutz est né en 1942 en Suisse.Il fait ses premiers pas dans le milieu artistique sur le grand écran ; il commence par jouer, en 1970, dans le film Le Fou de Claude Goretta qui fera à nouveau appel à l’acteur, quatre années plus tard, pour faire partie du casting de son film Pas si méchant que ça.Il enchaîne, durant les années 70, avec plus de vingt participations à des œuvres cinématographiques, soit une moyenne de deux sorties par année, dont notamment Voyage en grande Tartarie en 1973 (de Jean-Charles Tacchella), Le milieu du monde en 1974 (d’Alain Tanner), Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère…en 1975 (de René Allio), La Communion solennelle en 1976 (de René Féret), Les Petites fugues en 1977 (d’Yves Yersin), Un si joli village en 1978 (d’Étienne Périer)…En 1979, le réalisateur Jean-Charles Tacchella demande à Amstutz de reprendre du service pour lui dans son œuvre Il y a longtemps que je t’aime, et la même année, c’est au tour de Jean-Luc Godard d’intégrer l’acteur dans l’affiche de son film Sauve qui peut (la vie).C’est à la même époque, à la fin des années 70 et plus précisément en 1978, que le comédien expérimente un autre terrain artistique ; celui des courts-métrages. Il prête sa voix, cette année-là, à l’œuvre de Miroslav Sebestik ; Seize minutes vingt secondes. S’en suivront bien d’autres ; La Découverte d’Arthur Joffé(1980), Le Bonheur est une idée neuve en Europe d’Emmanuel Bonn(1983), Rendez-vous avec la Marguerite de Nicolas Klotz (la même année) et Le langage des fleurs de Manuel Boursinhac (1989).Loin de délaisser pour autant le cinéma, cette activité reste sa priorité. Il continue, tout au long des deux décennies suivantes, à tourner avec la même régularité et la même constance tranquille (une moyenne de deux films par an). Il apparaîtra, entre autres, dans les génériques de Parti sans laisser d’adresse de Jacqueline Veuve (1981), Le Thé à la menthe d’Abdelkrim Bahloul(1984), La Septième dimension de Benoît Ferreux, Manuel Boursinhac, Laurent Dussaux, Olivier Bourbeillon, Stephan Holmes et Peter Winfield (1987), Les derniers jours d’Emmanuel Kant de Philippe Collin (1992), Comment je me suis disputé… (Ma vie sexuelle) d’Arnaud Desplechinet Dobermann de Jan Kounen (1996).L’année suivante (1997), l’acteur joue son dernier rôle au cinéma dans le film Alors voilà de Michel Piccoli.La fin des années 90 et le début du nouveau millénaire sont des plus calmes en ce qui concerne l’activité de l’artiste qui ne tourne, entre 1997 et 2001, qu’une seule œuvre ; une anthologie de courts-métrages réalisée par Vincent Ravalec et intitulée La merveilleuse odyssée de l’idiot Toboggan.Amstutz a également quelque peu usé les planches théâtrales dans des pièces telles que Chroniques d’une fin d’après-midi (mise en scène en 1988 par Pierre Romans) et Comme tu me veux (montée par Maurice Attias en 1990). Sa seule apparition télévisuelle demeure celle qu’il a eue en 1980, dans Marie de Bernard Sobel.Roland Amstutz s’éteint en 1997, en se donnant lui-même la mort.
Nom de naissance | Roland Amstutz |
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Naissance |
La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel, Switzerland |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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1996 | Le silence de rak | Acteur | M. Albert | |
1996 | Alors, voilà | Acteur | René | |
1996 | Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) | Acteur | Chernov | |
1995 | Les derniers jours d'emmanuel kant | Acteur | LAMPE | |
1993 | Les Braqueuses | Acteur | Bernachon |