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Il ne manquait peut-être que zombies et predators pour parfaire ces Trois mousquetaires. En attendant la suite, sur terre ou dans l'espace, Paul W.S. Anderson est égal à lui-même : aberrant mais sympathique, et toujours amoureux de Milla Jovovich.
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Malmener l’œuvre d’Alexandre Dumas s’est imposé, au fil des multiples adaptations des "Trois Mousquetaires", comme une convention. Transgressions majeures ici : faire de Louis XIV un ado fleur bleue raide dingue de sa femme, et marier à l’imaginaire classique des films de cape et d’épée une touche de SF rétro à la Jules Verne. Le résultat n’est pas si mal : l’action coule à flots, canalisée sans génie mais portée par une candeur d’artisan geek sympa qui font les honnêtes séries B.
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Tout, dans ce film, respire la vulgarité.
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L'ambition d'Anderson avec cette énième adaptation du classique de Dumas est de dépoussiérer le film de cape et d'épée, comme Pirates des Caraïbes l'a fait avec l'univers des flibustiers. Au-delà de son inclinaison pour le n'importe quoi ludique, il lui manque une arme de séduction essentielle, un acteur charismatique. Son D'Artagnan de sitcom n'a pas du tout l'étoffe des héros.