VIDEOS - L'Etrange pouvoir de Norman : retour sur le studio Laika
La story Laika
On connait l?histoire : alors en pleine production de Jurassic Park, <strong>Steven Spielberg</strong> découvre des tests d?ILM avec des dinosaures en CG. Problème : le génial <strong>Phil Tippett</strong> avait été engagé pour gérer la stop motion sur le film. Convaincu par les prouesses d?ILM, Spielby serait allé voir Tippett pour lui dire qu?il était viré, à quoi Tippett aurait répondu : ?<em>non Steve, c'est pire, ma race vient de s?éteindre</em>? (une quote qui sera repris dans le film). Au milieu des 90?s, l?avènement de la CG laisse effectivement penser que la stop motion est morte. La stop motion ? Cette technique d?animation qui consiste à faire bouger image par image des morceaux de pâte à modeler ou des marionnettes ; une certaine idée du cinéma qui court de <strong>Ray Harryhausen</strong> à <strong>Tim Burton</strong> en passant par Aardman ; la poésie contre la technique. Mais avec le triomphe de Pixar et d?ILM tout ça, c?est fini. Fini ? Un groupe de têtes brûlées de l?Oregon décide au milieu des années 2000 d'entrer en résistance. En 2003 Travis Knight, le fils du créateur de Nike <strong>Phil Knight</strong>, rachète un studio d?animation au bord de la faillite et le transforme en laboratoire de rétro-futurisme. Il inaugure deux structures : Laika dédié aux longs-métrages et Laika House qui se concentre sur les pubs et les clips. Le nom est une promesse : référence à la chienne russe partie dans l?espace, le mot signifie ?petit aboyeur?, c'est à dire celui qui continue de faire du bruit et empêche ses voisins de s'assoupir. Après avoir récupéré le génial <strong>Henry Selick</strong> pour <em>Coraline</em>, <em>ParaNorman </em>assoit définitivement le studio comme un concurrent des plus grands. Retour sur leurs faits d'arme en stop motion, en dessin et en CG...Par Pierre Lunn.
L'Etrange pouvoir de Norman n'est que le deuxième long-métrage sorti du studio Laika. Mais c'est la confirmation du talent des bricoleurs basés à Portland. Retour sur un studio pas comme les autres
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