PHOTOS - Les Sherlock Holmes les plus bizarres
Détective Conan (1997)
<strong>Ici, Sherlock est? </strong>le héros et modèle du personnage principal, Shinichi Kudo,<strong> </strong>un étudiant japonais doué d?une intuition fulgurante, qui aide la police à résoudre des enquêtes embrouillés. Mais voilà, après avoir été la cible d?un drôle de poison, il se retrouve dans la peau d?un gamin? et choisir de continuer à aider la police sous le pseudonyme de Conan Edogawa, en hommage à Conan Doyle. Et Edogawa Ranpo est l?auteur de roman policiers le plus célèbre de l?archipel. Comme c?est désormais un gamin, personne ne l?écoute, et il doit user de mille stratagèmes pour résoudre les enquêtes.<strong>Ca vaut quoi ? </strong>Créé par Gosho Aoyama, c?est un gros succès d?édition (le manga papier en est à son 66ème tome au Japon, et ce n?est pas fini), et un dessin animé qui compte 555 épisodes. Ludique et beau, il nous rappelle que le Japon est, avec l?Angleterre, le pays où le personnage de Holmes est le plus apprécié.
Sherlock Holmes (1982)
<strong>Ici, Sherlock est? </strong>un renard. Et oui, le parti pris de ce dessin animé italo-japonais est de transformer les héros de Conan Doyle en animaux humanisés, dans la tradition Disney. La série a fortement marqué les esprits dans les années 80. Il faut dire que le boss des six premiers épisodes n?est autre qu?<strong>Hayao Miyazaki</strong> himself. Le reste, beaucoup d?action, de poursuites, de steampunk, de dirigeables, de sous-marins? Generique SHERLOCK HOLMES DESSIN ANIME FRpar actionshinchan<strong>Ca vaut quoi ? </strong>Véritable régal pour les yeux (<strong>Miyazaki</strong> power !), le dessin animé est une perle rare parmi la vague de japoniaiseries du Club Dorothée, si l?on passe outre le générique infernal en français. Après, le personnage de Holmes est parfaitement édulcoré : Moriarty le loup et ses sbires crétins lui volent la vedette.
Elémentaire mon cher… lock Holmes (1988)
<strong>Ici, Sherlock est? </strong>un acteur alcoolique et envahissant, interprété par <strong>Michael Caine</strong>. Manipulé par Watson (<strong>Ben Kingsley</strong>) qui est le détective génial du duo, qui doit supporter ce cabotin insupportable tout au long d?une enquête particulièrement barrée.<strong>Ca vaut quoi ? </strong>Complètement passé inaperçu en France, ce film de <strong>Thom Eberhardt</strong> (l?épisode pilote de <em>Parker Lewis</em>, faut le faire) reste dans les mémoires pour son casting et son idée de départ? Un indice pour le prochain Sherlock Holmes avec <strong>Will Ferrell</strong> et <strong>Sacha Baron Cohen</strong> ?
Le Secret de la Pyramide (1985)
<strong>Ici, Sherlock est? </strong>un adolescent surdoué, pensionnaire d?un collège anglais abominablement ennuyeux. Le jeune John Watson vient d?arriver au collège et assiste à la première véritable enquête de Holmes : une secte vénérant l?Egypte antique, des machines volantes, des duels à l?épée, un poison hallucinatoire. On voit peu à peu se contruire le personnage de Holmes, avec sa casquette, sa pipe, sa misogynie. Le pied. <strong>Ca vaut quoi ? </strong>Production <strong>Spielberg</strong> garantie années 80, avec <strong>Barry Levinson</strong> à la réal? et <strong>Chris Columbus</strong> au scénario. Le tout est garanti aventures pur jus, une sorte de version light d?Indiana Jones avec des effets spéciaux qui ont le culot de n?avoir pas pris une ride.
Basil, détective privé (1986)
<strong>Ici, Sherlock est? </strong>à sa place, dans son bureau du 221b, Baker Street. Et dans son trou de souris, Basil est sa copie en miniature, qui a tout appris d?après son illustre modèle. Tout le film joue sur la copie animale, adapté de la série de romans pour enfants <em>Basil of Baker Street</em> d?Eve Titus.<strong>Ca vaut quoi ? </strong>Assez oublié parmi tous les Disney de cette période, il n?a pas mérité cette mise au placard : <strong>Ron Clements</strong> (Aladdin, La Princesse et le Grenouille) co-réalise ; en VO, c?est <strong>Vincent Price</strong> (la voix off de <em>Thriller</em>?) qui double Ratigan, la méchante chauve-souris. L'occasion d'une redécouverte.
La vie privée de Sherlock Holmes (1970) de Billy Wilder
<strong>Ici, Sherlock est...</strong> un misogyne violoniste parti enquêter sur le monstre du Loch Ness. Son frère Mycroft (<strong>Christopher Lee</strong>) lui prévient que l'enquête menace la Couronne. Comme dans tout <strong>Billy Wilder </strong> qui se respecte, Holmes va affronter le pire ennemi qu'il connaisse, hors l'ennui : les femmes.<strong>Ca vaut quoi ?</strong> Comme la grande majorité des films de <strong>Billy Wilder </strong>: immanquable. Difficile de résister aux répliques cinglantes, au casting parfait. En même temps très respectueux du personnage. Le film peut aisément être retenu comme l'une meilleures adaptations de Holmes sur grand écran. <em>"Nous connaissons tous l'échec"</em>, y déclare Holmes. <em>"Heureusement, Watson n'écrit jamais sur les miens."</em> Le plus beau pied de nez à Conan Doyle. La vie privée de Sherlock Holmes - trailerpar enricogay
Sherlock Holmes (2011 ? 2012 ?)
<strong>Ici, Sherlock est?</strong> soit <strong>Will Ferrell</strong>, soit <strong>Sacha Baron Cohen</strong>. Qui fera Holmes, qui fera Watson ? Cette parodie, qui verra se reformer le duo de <strong>Ricky Bobby, roi du circuit</strong>, avait été mise au placard jusqu?à nouvel ordre, pour ne pas gêner le Sherlock Holmes de <strong>Guy Ritchie</strong>. <strong>Ca vaudra quoi ?</strong> Comme le Sherlock de <strong>Ritchie</strong> cartonne et qu?une suite est en chantier, on peut espérer que la parodie aura un feu vert? et que le délire extrême des deux rois de la blague agressive pourra pleinement s?exprimer. A moins que les gros studios ne soient définitivement frileux et enterrent pour de bon ce projet.
Sherlock Holmes attaque l’Orient Express (1976) d'Herbert Ross
<strong>Ici, Sherlock est? </strong>tellement accro à sa seringue que Watson n?en peut plus. Il décide de l?envoyer chez ce fameux docteur, à Vienne, qui a développé une science révolutionnaire pour s?occuper des maladies de l?esprit. Comment s?appelle-t-il, déjà ? Ah, oui ! Sigmund Freud.<strong>Ca vaut quoi ? </strong>Adaptation du roman <em>La solution à sept pour cent</em> (en référence à la dose de cocaïne que s?envoie Holmes) de <strong>Nicholas Meyer</strong> (C?était demain, où H.G. Wells pourchasse Jack L?Eventreur à notre époque, c?est lui aussi), le film réunit un casting king size avec <strong>Nicol Williamson</strong>, <strong>Robert Duvall</strong> en Watson, <strong>Laurence Olivier</strong> en Moriarty, et <strong>Alan Arkin</strong> en Freud. Et une révélation finale béton. Ne manquez pas le générique annoté : une merveille.
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