Issu d'une famille d'acteurs et récompensé de deux César, le comédien Claude Brasseur est mort le 22 décembre 2020 à 84 ans.
Claude Brasseur est décédé, mardi 22 décembre, à l'âge de 84 ans, a annoncé son agent à l'Agence France-Presse. Issu d'une véritable dynastie d'acteurs fondée par son arrière-grand-père, fondateur du Théâtre des Nouveautés à la fin du 19ème siècle, Claude Brasseur était le fils de Pierre Brasseur (Les Enfants du paradis, Les Yeux sans visage) et d'Odette Joyeux (Le Mariage de Chiffon, Douce de Claude Autant-Lara) et le filleul d'Ernest Hemingway. Délaissé par ses parents, il s'est d'abord tourné vers le journalisme, mais une interview avec Elvire Popesco le fait basculer vers l'art de la comédie. Il entre au Conservatoire dans les années 50 et commence à tourner de petits rôles. Son père et lui, toujours distants, se croiseront à l'écran dans Les Yeux sans visage (1960) de Georges Franju et dans Lucky Jo (1964) de Michel Deville. Pour le petit écran, il joue Vidocq dans Les Nouvelles aventures de Vidocq (1971-1973). En 1976, il fait partie du casting d'Un éléphant, ça trompe énormément d'Yves Robert, avec Guy Bedos, Jean Rochefort et Victor Lanoux ; le succès du film écrit par Jean-Loup Dabadie entraînera une suite en 1977, Nous irons tous au Paradis, pour laquelle il recevra le César du Meilleur acteur dans un second rôle. La Guerre des polices (1980) de Robin Davis lui vaudra le César du Meilleur acteur. Il joue également le père de Vic (Sophie Marceau) dans La Boum de Claude Pinoteau -qui fêtait ses 40 ans la semaine dernière- et sa suite. Avec son fils Alexandre, il a joué Mon père avait raison de Sacha Guitry sur scène au théâtre Edouard VII en 2007. Dans les années 2000, il fait partie de la trilogie Camping de Fabien Onteniente, où il tiendra le rôle de Jacky Pic. Son dernier film, Tout le monde debout de Franck Dubosc, est sorti en 2018.
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