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Un très beau film sur la possibilité d'une réconciliation au Moyen Orient porté par des acteurs formidables.
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En 1982, un pilote de chasse israélien tombé du ciel et un enfant, réfugié palestinien, traversent ensemble le Liban en guerre pour rejoindre Israël. De la défiance à l’amitié indéfectible, il y a 1 h 20 de film, avec apprivoisement mutuel et perte des préjugés au (prévisible) programme, auxquels s’ajoute un épilogue symbolique beaucoup trop long. Dommage car ce road-movie gentiment politique aux allures de conte universel, réalisé par Eran Riklis (Les Citronniers), avait le mérite d’être plus simple que simpliste.
Toutes les critiques de Zaytoun
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une belle histoire, presque une fable, émouvante à souhait.
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Une réalisation soignée et un ensemble qui ne manque pas de rythme. A l'écran le jeune Abdallah El Akal s'avère d'un naturel déroutant. Quant à Stephen Dorff il est d'une belle justesse.
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La rencontre improbable de deux camps ennemis en pleine guerre du Liban, traitée avec humour par le cinéaste israélien Eran Riklis. Un thriller de guerre populaire, qui a le mérite de ressaisir avec finesse certains enjeux du conflit israélo-palestinien.
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Le film se focalise sur Fahed, qui abat un avion de chasse. Victoire, cest un héros ! Capture, emprisonnement, torture du pilote. Comment le jeune garçon et le beau soldat israélien sont amenés malgré eux à se sauver mutuellement la vie, dans un voyage périlleux qui leur fait traverser des champs de mines en terre israélo-palestinienne, cest lobjet
de ce road-movie, dont on nattendait pas quil nous emporte. -
Un film honnête, porté par le jeune Abdallah el-Akal, qui peut s'enorgueillir de faire tout le boulot. Son naturel, savoureux mélange d'innocence et d'insolence, bouffe l'écran du début à la fin.
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Road-movie chaleureux, le film d’Eran Riklis (« la Fiancée syrienne », « les Citronniers ») est aussi un message d’espoir. Et même si le récit est un tantinet angélique, on est pris : c’est drôle, touchant. On a envie d’y croire. On y croit.
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Dans le Liban en guerre, un pilote israélien se lie avec un enfant arabe. La fable d'Eran Riklis dose avec justesse action, réalisme et poésie.
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C’est l’histoire de cette amitié improbable que raconte, avec beaucoup de simplicité, ce film du réalisateur israélien. La sobriété de l’interprétation confère au duo d’acteurs (comme à l’ensemble de la distribution) une belle authenticité. Leur périple au cœur de magnifiques paysages, contrastant avec l’horreur de la guerre, a de quoi émouvoir, en dépit d’un dernier quart d’heure à la traîne
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Zaytoun trouve sa force dans ses situations plus tendues et par l'interprétation d'un casting international, notamment celle de Stephen Dorff, dont l'aura très Hollywoodienne parvient parfaitement à se fondre dans ce film fragile.
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Zaytoun regarde le conflit iraëlo-palestinien d’un œil peu original et un peu naïf. Mais malgré ses nombreuses maladresses, il réussit une prouesse, lorsqu’on en vient à aborder ce genre de sujet : un espoir irraisonné qui nous donne envie d’y croire.
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Au-delà de son intrigue complètement invraisemblable, la dimension mélodramatique du film ne fait que masquer les vraies questions politiques que soulève l'invasion israëlienne du Liban. REste un jeu d'acteurs plutôt convaincant.
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L'amitié inattendue entre un jeune réfugié palestinien et un pilote israélien tombé sur Beyrouth en 1982 est le nouveau sujet d'Eran Riklis. Le spectateur s'immisce avec émotion dans leur périple initiatique vers leur Palestine commune.
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Et Zaytoun, récit généreux en digressions humanistes et symboles un rien écrasants (...), embarque sans problème dans ses péripéties mi tragiques mi cocasses. Problème : en voulant ratisser large (...), le cinéaste oublie en chemin la vraisemblance, comme en témoigne la langue anglaise que parlent impeccablement et presque sans accent tous les personnages du film, (...). Quant à l'apparition inattendue d'Alice Taglioni, (...) si l'actrice interprète courageusement sa partition, sa ravissante présence en ces lieux ne contribue pas vraiment à la crédibilité de ce film respectable, mais très inégal.
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une fable gentiment simpliste, voire naïve, mais pleine d'optimisme. C'est beau de rêver.
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Un film touchant, qui évite les clichés et nous cueille habilement.
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Un première partie juste (...) la suite est plus convenue : elle se raccroche aux convenances d'un scénario fabriqué pour être un peace-movie.
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Riklis a certes le sens du grand spectacle, mais celui des coproductions germanoyougoslaves des années 60, c’est-à-dire du toc à tous les étages, avec un max d’agitation et de figuration.
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Le réalisateur des « Citronniers » échoue à convaincre avec cette fable sur la découverte de l’autre, par-delà la haine.
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Une somme d'invraisemblances que n'excusent pas les bonnes intentions du metteur en scène et du scénariste.
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Cette fable sur l'amitié d'un pilote israélien et d'un gamin palestinien dans les années 80 joue sans scrupules sur la corde sensible en évitant soigneusement tout regard politique. De quoi conforter ceux qui pensent que "la guerre-est-bien-cruelle-mais-qu'on-n'y-peut-rien-ma bonne dame".