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En dépit de ses rebondissements, l’intrigue étrangement laborieuse se résume trop souvent à la lutte des ténèbres contre la lumière, que Rintaro justifie par des références à la culture japonaise. La 3D lui permet d’inventer des univers extrêmement exotiques, hélas desservis par des couleurs et des textures surchargées.
Toutes les critiques de Yona, la légende de l'oiseau sans aile
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'ensemble, froid et mécanique, ressemble à un work in progress prometteur, mais qui artistiquement reste dans l'état décevant.
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Dans un foisonnement rose et pop, les couleurs brutes participent de cette débauche quasi-fauviste, s'agrégeant tels des collages en 3D, pour dire l'émerveillement d'une gamine en plein trip. Persuadée qu'elle peut voler, cette héroïne Miyazakienne va braver les épreuves, conciliant l'eau (le Bien) et le feu (le Mal), Dieux et humains, anges et démons. Sans complexe et dans un esprit de métissage parfois délirant, Rintaro mélange d'ailleurs les divinités japonaises (les sept sages) et l'imagerie chrétienne, revue à sa sauce : ainsi, un gros bébé bougon tout droit sorti de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? et au service de Boucah Bouh se dévoile-t-il, lors d'une séquence mémorable, comme un ange déchu suite à un accident chocolaté. Un conte en forme de patchwork culturel à l'esthétique agressivement cheap, donc, mais parcouru de délectables hallucinations.
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Jouant habilement des légendes nipponnes, insufflant une dose de fantastique poétique et n’hésitant pas à évoquer la solitude de l’enfance, son scénario vaut à lui seul le détour. Palliant une animation dont l’évidente ambition de la mise en scène est limitée par une esthétique sans éclat.