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Cela faisait des années que Depardieu ne s'était autant impliqué dans un rôle. Mais Welcome to New York reste une oeuvre nauséabonde.
Toutes les critiques de Welcome to New York
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film brûlant (ou brûlot ?) d'Abel Ferrara se tient. (...) non sans mérite ni thèse assumée.
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Ce n'est pas un navet, mais pas non plus du grand cinéma, Abel Ferrara ayant eu le tort de laisser trop de liberté à ses deux interprètes, Jacqueline Bisset et surtout, Gérard Depardieu.
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Welcome to New York, pourtant signé par Abel Ferrara, orfèvre de films aussi sulfureux que brillants (Bad Lieutenant, King of New York), est sans aucun intérêt. On attendait le regard aiguisé d'un cinéaste sur l'affaire qui fit (et fait encore) gloser la planète. On se retrouve devant une bête retranscription de ce qui a été vu, revu et rabâché à la télé,
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Si Welcome to New York passionne, c'est qu'il est aussi mal dégrossi et suicidaire que son personnage, alternant des moments magnifiques et d'autres assez patauds, au risque de se saborder lui-même. Car malgré tout ce qu'il inspire, deux scènes rendent le film indéfendable. La question qui fâche est celle du rôle de Simone, l'épouse de Devereaux. Elégante femme de pouvoir dont les projets s'effondrent quand elle apprend la chute de son mari, elle reste solidaire pour préserver leurs intérêts communs, mais de mauvaise grâce.
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Les deux heures passées hier devant Welcome to New York ont été un supplice. Le film est une défaite artitistique. Le plus mauvais film tourné depuis... longtemps!
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Le film est-il réussi pour autant ? Hélas non. Intéressant d’un strict point de vue théorique (...), Welcome to New York est le film le plus ingrat de son auteur. Volontairement ou non, celui-ci semble y avoir abandonné toute idée de mise en scène (...) pour se contenter, à quelques scènes près (un rhabillage en prison, un monologue cynique sur un toit, les gestes de Jacqueline Bizet, très forte) des codes de la scripted reality, ces atroces (mais hilarantes) reconstitutions de faits divers.
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Au final, tout cela n’est pas très intéressant pour qui n’entend pas céder à l’analyse voyeuriste et à ses détails. Il reste Gérard Depardieu, dont le corps nu envahit l’écran et vampirise le film. Impressions persistantes de malaise et de vacuité. Tout ça pour ça. Il en va parfois ainsi du buzz cannois
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Un soft porn indigent et douteux
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Welcome to New York ne dépassera pas la notoriété de son buzz médiatique et sombrera inexorablement dans l’oubli et l’indifférence auxquels il se condamne. Comme tous les mauvais coups.