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Alors qu’il aurait pu aisément se retourner contre lui, ce script ultraclassique, posant inexorablement ses pions en vue d’un final attendu, donne au drame qui se noue l’évidence des grandes tragédies ou des grands mélos hollywoodiens. Car Warrior, derrière son mur de corps bodybuildés qui s’en mettent plein la tête, n’a pas peur de s’assumer comme tel. L’univers du MMA (pour mixed martial arts) n’est qu’un prétexte. Les personnages ont beau se déchirer au sens propre, c’est le figuré qui compte lorsque retentit la cloche (...) Tout le casting, jusqu’aux seconds rôles, est monté sur le ring pour l’emporter par K.-O. Que Tom Hardy parvienne quand même à les dépasser d’une tête en dit long sur sa performance – il lui suffit d’un simple regard pour vous retourner les tripes. Si ça continue, il va falloir lui inventer une nouvelle catégorie – celle des poids lourds ne pourra plus le contenir très longtemps.
Toutes les critiques de Warrior
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les séquences de combat, brutales, intenses, rythment cette poignante tragédie familiale en trois actes, sur fond d'Amérique en crise
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A la fois grand film sportif, superbe tragédie familiale et pertinente analyse de la crise économique américaine, Warrior est une œuvre intense et bouleversante.
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Résolument académique, donc, mais pas déplaisant, Warrior devrait se frayer un chemin vers le ring.
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Warrior sort bien après Fighter, une histoire de boxe et de frères nettement plus forte, et à moins de raffoler du ring, on peut s’éviter plusieurs rounds de clichés.
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On avait envie d'y croire, mais non. Tragédie familiale réglant ses problèmes aux poings, Warrior rate l'essentiel : mettre en scène son coeur de mélo classique sur le ring. Dommage.
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C’est haletant, bien vu, dramatique. L’ennui, c’est qu’on a l’impression d’avoir vu "Warrior" dès la première image. Ça gâche un peu le plaisir.
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Qu'ils soient interprétés par des acteurs de grand talent (Nick Nolte), qu'ils soient filmés en décors naturels, qu'ils soient montés avec précision, les clichés restent des clichés.