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Very Bad Cops sera-t-il le film de la consécration en France pour Will Ferrell ? C’est en tout cas le plus universel, un buddy movie classique mettant en scène un tandem contre nature amené à triompher des moqueurs et des hors-la-loi. À coups de répliques saugrenues, d’humiliations répétées et de sauvetages accidentels, Very Bad Cops remplit souvent son cahier des charges. Il lui manque cependant un peu (beaucoup ?) des dérapages et de la satire sociale qui faisaient l’originalité des précédents Ferrell- McKay. Et non, ce générique de fin absurde ressemblant à un exposé de Michael Moore ne compte pas.
Toutes les critiques de Very Bad Cops
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Délicieusement débile, constamment inventif, son humour jubilatoire trouve ici deux alter égo épatants : le très sérieux Mark Wahlberg et la caliente Eva Mendes, dont on ne soupçonnait pas l'étoffe mariole. Vous avez demandé la police... Bonne pioche !
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Le cinéma est souvent affaire de duos. Dans le registre de la comédie, celui formé par Adam McKay (derrière la caméra) et Will Ferrell (devant) est l'un des plus passionnants du moment. Dernier d'une série de quatre excellents films réalisés ensemble - seul Frangins malgré eux est sorti en France -, Very Bad Cops est le plus fou, le plus impressionnant. (...) Plus encore que les précédentes comédies McKay/Ferrell, Very Bad Cops est placée sous le signe de la vitesse : vitesse des courses-poursuites des flics new-yorkais qui sillonnent le film d'une part, mais plus encore, vitesse du débit extraordinairement précis de Ferrell, et d'une dynamique de gags sidérante.
La recette du duo consiste à conjuguer dans un même récit une narration de fiction et un commentaire sur le cinéma - quitte à renoncer à toute vraisemblance. Les possibilités de gags s'en trouvent démultipliées, qui semblent n'avoir jamais été exploitées avec tant de furie qu'ici, où le spectateur est constamment pris à contre-pied. -
Certes le duo Wahlberg/Ferrell se repose parfois sur ses lauriers, et les cascades qui se voudraient aussi improbables que le reste du film tombent souvent à l'eau ; elles se voulaient probablement trop énormes pour un artisans comme McKay. Et pourtant, le film se détache clairement de la majorité des comédies que l'on nous sert régulièrement.
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Entre deux fous rires, on pense à la version américaine de The Office, pour l'humour absurde et la capacité à pousser très loin un raisonnement enfantin. Du bon gros plaisir régressif !
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Le film ne cesse pourtant de jongler avec les apparences, empruntant tout aux classiques du genre, de sa structure aux passages obligés. Si on peut y voir un hommage, McKay l'utilise avant tout au premier degré, pour la jouissance de ses codes reposant sur l'exploitation d'un tandem, pour ne pas dire un couple, forcé d'apprendre à communiquer tout en se révélant aux yeux du monde. Mais McKay va plus loin que réinvestir le buddy movie avec deux bras cassés ou s'en tenir à un projet geeks tel Hot Fuzz. Toutes les situations d'usage ou balisées (diner chez le partenaire, confrontation dans le bureau du bad guy, mise à pied par le capitaine etc.) sont renversées. Non pas pour les déconstruire, mais les élargir vers des horizons inédits ou inattendus que la mise en scène soutient sans faillir. Comme Frangins malgré eux, tout repose sur une confiance sereine dans des personnages borderline qui font vaciller le rire, voire le grippe. D'où une approche frontale du détournement des clichés emportant chaque scène vers de nouveaux points de ruptures. McKay ne s'amuse pas tant à surprendre, ou tout traiter comme un événement, qu'à construire un véritable buddy movie avec des héros névrosés à la fois drôles et paumés. On pourra regretter le manque de mordant critique du film quand il aborde la crise économique - l'enquête que Wahlberg et Ferrell tentent de résoudre -, son traitement un peu inégalitaire des personnages ou quelques scènes superflues. Reste qu'après Frangins malgré eux, Very Bad Cops est la nouvelle démonstration maîtrisée d'une nouvelle comédie américaine plus intelligente qu'il n'y paraît.
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Le film vaut surtout pour le personnage de Ferrell, gratte-papier à l'humilité non feinte accueillant chaque nouvelle rebuffade d'un sourire inamovible, et qui se révèle pourtant un homme à femmes insoupçonnable, un ancien pimp reconverti... Ce qui est effectivement assez frappant, c'est qu'on n'est jamais uniquement dans le coup de force scénaristique : l'acteur est suffisamment multiple pour nous faire croire à la réunion (improbable) de ces différentes facettes et composer, au final, une figure comique pleine et étonnante. A côté, Mark Wahlberg joue les faire-valoir et se contente de mimiques légèrement ahuries - c'est un excellent acteur par ailleurs, mais décidément la comédie ne lui va pas très bien - tandis que la géniale Eva Mendes est encore une fois sous-employée. Steve Coogan et Michael Keaton, en revanche (pourquoi le voit-on si peu ?), campent avec un certain talent des personnages secondaires plutôt bien sentis. Et le film, alors ? Il est seulement drôle, souvent inventif, mais sans tirer grand-chose d'un point de départ pourtant porteur (la revanche des sans-grades sur les héros, en gros). On rit, donc, et c'est toujours ça de pris, mais il est peut-être temps, pour le Ferrell movie, d'opérer sa mue - en somme, de grandir un peu.
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Adam McKay (Frangins malgré eux) a dopé sa caméra à la dynamite pour filmer les catastrophes que ce duo multiplie en pourchassant un businessman véreux.
Ferrell, rat de commissariat aussi à l'aise qu'une poule devant un missile quand il faut passer à l'action, et Wahlberg, tête brûlée au Q.I. de noix de pétoncle, sont irrésistibles. Leurs échanges entre deux poursuites nerveuses sont d'autant plus drôles quand la pulpeuse Eva Mendes compte les points.
Entre «buddy movie» d'action et comédie à la Judd Apatow, ce polar pour rire déménage. The Rock et Samuel L. Jackson y sont aussi jouissifs le temps d'une apparition digne de rester dans les annales de la police. -
En trois films (La Légende de Ron Burgundy, Ricky Bobby, Frangins malgré eux), l'association Will Ferrell-Adam McKay s'est imposée dans l'industrie du rire américain, mais reste, en France, parfaitement inconnue (malgré le culte fervent d'une poignée de fans). Pourtant, sa force comique n'a rien à envier à des duos aussi prestigieux que Peter Sellers-Blake Edwards ou Jim Carrey-les frères Farrelly. Very Bad Cops (encore un titre français qui tente de surfer sur le succès de Very Bad Trip) est ce qu'on a vu de plus drôle, de plus insolent - de plus grossier - en 2010. Un festival de grimaces, une blague par réplique, un gag par seconde. Certains tombent à plat, mais quand ça marche, c'est jouissif : ainsi la scène où Ferrell invite son collègue à dîner pour lui présenter sa « rombière ». Surprise et fou rire général quand la bombesque Eva Mendes ouvre la porte...
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La seule raison qui nous pousserait à aller se caler devant Very Bad Cops, c'est plutôt l'envie de voir défiler sur l'écran un petit casting bien des familles. (...) Il reste alors à saupoudrer le tout de punchlines bien placées et de scènes de cascades virevoltante dans les rues bondées de New York City et le tour est joué : toutes les bonnes poires iront voir le film.
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Adam McKay, qui avait déjà dirigé Will Ferrell dans le génial « Frangins malgré eux », ne s’intéresse pas aux cadors de la police de New York, mais à ceux qui les idolâtrent. C’est un hommage hilarant – et touchant – aux hommes de l’ombre, aux gratte-papier, aux ronds-de-cuir. Quelque chose comme « l’Etoffe des zéros. »
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Sans égaler « Frangins malgré eux », la précédente collaboration du réalisateur Adam McKay et de l’inénarrable Will Ferrel cette comédie policière sort vraiment du lot rien à voir avec l’épouvantable « Top Cops », donc.
Avec un sens de l’absurde vraiment réjouissant, le scénario alterne bonnes idées (Eva Mendes folle de Will Ferrell) et excellentes idées (une conversation démente sur un combat entre un lion et un… thon). Face à un génie comique, Mark Wahlberg réussit l’impossible : être aussi drôle que sexy. -
Avec son incroyable casting, Very Bad Cops symbolisait la promesse d’un franc moment de rigolade. Et s’il ne tient pas totalement toutes ses promesses, il n’en reste pas moins un divertissement de qualité. (...) Very Bad Cops n’a sans doute pas la même tendresse que Frangins malgré eux (tendresse que l’on devait peut-être à Judd Apatow alors producteur) et préfère se concentrer sur le comique de situation. Ça n’empêche pas McKay de délivrer une surprenante critique du capitalisme (l’enquête basée sur une arnaque financière jusqu’au générique qui fait défiler des chiffres édifiants) mais on sent que le plaisir premier reste de proposer une comédie d’action, absurde et musclée. Un plaisir partagé par les acteurs dont on sent la réelle envie de travailler avec le réalisateur, qu’il s’agisse de Mark Wahlberg, Eva Mendes mais aussi Michael Keaton. Ce dernier se révèle fantastique dans son rôle de commissaire, lequel, malgré son grade, est obligé de cumuler un autre job pour payer les études de ses enfants. Engagé qu’on vous dit. Mais surtout très drôle !
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Une comédie souvent plus étrange que drôle.