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Un métro bondé. Une bousculade. Le ton qui monte entre un homme et une femme avant que ce ping- pong verbal sous tension bascule en une irrésistible montée de désir et que ce quadra et cette quinqua passent des noms d’oiseaux à une étreinte passionnée dans la cabine d’un photomaton. Ainsi débute le nouveau long métrage d’Alex Lutz co- écrit avec sa co- interprète Karin Viard et qui raconte donc une nuit comme échappée aux petits tracas du quotidien. Une nuit pour refaire le monde, confesser ses histoires passées, vivre intensément le présent sans forcément se projeter dans le futur. C’est drôle, vif, émouvant tout en dressant, sans jamais pontifier, un état des lieux des relations hommes- femmes d’aujourd’hui. Mais son double twist final (que nous ne dévoilerons évidemment pas) aurait du coup gagné à être zappé tant il remet cette parenthèse enchantée dans une logique trop terre- à- terre.