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Un Homme à la hauteur est un film qui fait du bien. De ceux qui contribueront à abolir les préjugés.
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Évidemment, le spectateur ne croit pas une seule seconde à cette version de Jean Dujardin miniature, et c'est ce décalage absolument absurde avec le réel qui rend le tout amusant. Seul bémol du scénario : cet effet très étonnant est cassé par le schéma un peu trop prévisible de la comédie romantique.
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Mais le potentiel du film, comique pour ce corps masculin, dramatique pour ce personnage féminin, se heurte à une écriture systématique qui se contente de sommaires jeux d’échelles jouant sur la taille d’Alexandre (plans serrés puis décadrages) pour amuser son audience.
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Quand il est farcesque, le film est drôle. Quand il est romantique, il est plus convenu.
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Hélas, l'histoire se contente d'emprunter des chemins balisés, et on sourit plus qu'on ne rit. Autre souci, les effets spéciaux trop visibles utilisés pour rapetisser Jean Dujardin d'un coup de baguette magique.
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Running gag abrutissant sur son héros piétiné par un chien, caractérisation ultra problématique de son personnage (...), mise en scène bling-bling à l’avenant : pas sûr que cet Homme à la hauteur fasse avancer la cause des personnes de petite taille. Ni celle du cinéma.
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Après une première scène réussie, où le charme de Virginie Efira joue à plein, cette variation sur « La Belle et la Bête » en comédie romantique, s’effondre dès qu’intervient le personnage de Jean Dujardin, prisonnier d’un effet spécial qui le transforme en nabot à ressorts.
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Pourtant si on parle ici de différence, d’acceptation de l’autre, de refus des préjugés, pas facile d’avaler cette improbable, love-story. Tout comme Jean Dujardin miniaturisé.