-
Beaucoup de choses n'allaient pas dans 100 dollars pour un shérif, le film d'origine dont le True Grit des Coen est un remake. Si l'on est pas forcés de croire les frangins cinéastes quand ils essaient de nous rouler dans la farine (...), il faut reconnaître que la comparaison est presque toujours à leur avantage.(...) Sans faire injure à Jeff Bridges, qui est bien loin de démériter, il avait peu de chances de remporter son duel à distance contre son illustre prédécesseur. Il fait dire que n'est qu'un acteur dans le film alors que Wayne en devenait le sujet même. Il n'empêche, ce second True Grit, meilleur que son modèle, est un beau western qui parvient à faire croire que le genre n'a jamais disparu.
Toutes les critiques de True Grit
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
...De la bonne gnôle en Technicolor, avec juste ce qu'il faut d'amertume, que les brothers Coen, en géniaux barmen de saloon, nous servent dans un verre crade qu'ils font glisser, avec la virtuosité de hockeyeur, (...) Le nom de ce cocktail? le "True Grit" . Un autre garçon !
-
Un superbe western, tout de crasse, de brutes et de sang, illuminé par une gosse improbable. Ou quand les Coen flirtent avec le chef-d'oeuvre.
-
Voir un grand western, cela nous manquait cruellement depuis Open Range. Qu'on se rassure : les frères Coen prouvent que l'Ouest est loin d'être mort dans ce qui est peut-être leur plus beau film.
-
On rêvait de voir les frères Coen s'attaquer au genre mythique du cinéma américain, c'est chose - brillamment - faite avec cette adaptation d'un roman de Charles Portis (...) On sort éblouis par la puissance de l'esthétique et la nostalgie du propos.
-
True Grit nous donne un western féministe, abolitionniste, un peu mystique, gamin, viril, droit et drôle, qui nous éloigne de l'ignorance.
-
Western ou film en costumes, True Grit est surtout l'occasion pour les frères Coen de faire bifurquer le genre par son milieu. Ils l'amènent vers une œuvre personnelle creusant avec rigueur et élégance les fondements de leur cinéma et cet Ouest ressuscité.
-
"True Grit" : les frères Coen ressuscitent le western
-
Les Coen écoutent leurs héros parler, se regardent un peu filmer, mais retrouvent l’essence même du western dans ce film paisiblement sauvage. Reprenant les codes du genre, ils livrent un exercice de style superbe et glaçant qui pourrait leur valoir une pluie d’oscars.
-
Voir True Grit, c'est sentir une intelligence à l'oeuvre, celle de conteurs hors pair.
-
Le nouveau film des frères Coen est l'hommage crépusculaire que les frangins pouvaient faire au western. Finalement, voilà qu'ils accouchent d'un résultat étonnamment proche du jeu Rockstar. (...) irréguliers ces dernières années, mais qui ici sont à leur sommet.
-
Remake plutôt sage des frères Coen de "Cent dollars pour un shérif", True Grit est séduisant même s'il n'a pas de toute évidence ni la force perturbante de No Country For Old Men, ni la liberté sarcastique de A Serious Man.
-
Dans True Grit, premier western des frères Coen adapté d'un roman célèbre de Charles Portis, il y a deux partie : le monde réaliste (...) et le monde idéalisé du western, la part légendaire de l'épopée américaine.(...) Cela donne un film épatant, à la ligne simple, naturelle, mais gorgée de pittoresque. Les frère Coen n'ont pas fini de nous étonner.
-
La réussite de True Grit, éponge à double face, doux et grattant à la fois, tient à ce décalage constant et à ces allers-retours entre coup de chapeau et coups de poing à un genre qui aime bien se faire bousculer
-
127 Heures est une formidable leçon de survie, une aventure humaine et spirituelle unique en son genre.
-
Changement de style pour les frères Coen, après la comédie métaphysique A Serious Man, les frangins signent un joli western qui porte indéniablement leur patte.
-
Dans la version des frères Coen de "True Grit" ("100 Dollars pour un shérif" en VF, tourné il y a quarante ans par Henry Hathaway avec John Wayne), l’histoire est la même : une jeune fille demande à un vieux marshal bougon et alcoolique (Jeff Bridges) de traquer l’assassin de son père, dans le Nebraska de 1872. Les Coen prétendent être revenus au roman original de Charles Portis. C’est faux : il y a des détails qui figurent dans leur version qui n’existent pas dans le livre, mais dans la version Hathaway. Seule la fin, sombre et mélancolique, est différente. Sans doute est-ce le film le plus éloigné du style Coen, mais en même temps c’est leur premier gros succès public. Adoubés par Hollywood, les Coen Bros vont-ils perdre leur âme ? A suivre.
-
Remake d'un film tardif de John Wayne, un western où la cocasserie le dispute au lyrisme crépusculaire.
-
Il y a peu d'enjeu, peu d'ambition dans cette plaisante adaptation d'un roman déjà porté à l'écran par Henry Hathaway, (...) Deux scènes viennent pourtant secouer le film. La première est le plan d'ouverture, magnifique (...) L'autre secousse est la longue et douce chevauchée, sous une nuit irréelle ... Alors si on veut prendre un peu au sérieux True Grit on pense encore que ce premier plan et cette secousse nocturne (...) disent ce que le cinéma des frère Coen recèle encore d'imaginaire : l'image lourde et brunie d'une Amérique toujours à explorer qui n'aurait pas encore livrée tous ses mystères(..) tout ce à quoi aide modestement ce film de vacances, en attendant le suivant.