Toutes les critiques de Trap Street

Les critiques de la Presse

  1. Positif
    par Joachim Cohen

    Nanjing, Chine. Li Qiuming, un jeune stagiaire qui travaille pour une société de cartographie numérique, se retrouve traqué par les autorités après avoir accidentellement découvert un site qui n’est répertorié sur aucune carte. Dans la plus pure tradition du thriller parano, Vivian Qu offre une réflexion angoissante sur la fragilité des libertés individuelles à l’ère du quadrillage numérique. Son héros devient ainsi l’incarnation d’une jeunesse chinoise insouciante confrontée à la réalité crue d’une société gangrenée par la censure.

  2. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Il y a de l'ironie dans cette fable, traitée avec une élégance mélancolique. Est-ce là cette Chine du futur, une Chine de Big Brother, dont on parle tant ? Vivian Qu, productrice de "Train de nuit" et de "Black Coal" signe ici son premier film comme réalisatrice, et livre un regard critique sur l'empire du Milieu.

  3. Le JDD
    par Alexis Campion

    Un propos qui aurait pu être énoncé de façon un peu plus littérale mais qui, fort de ses zones d’ombre, reflète bien les paradoxes de la Chine actuelle.

  4. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    «Trap Street» : le cauchemar est au bout de la rue. Vivian Qu met en scène une histoire d'amour qui tourne au drame kafkaïen.(...) Le monde qui y est représenté constitue un univers inquiétant où une terreur totalitaire feutrée se nourrit des procédés technologiques les plus récents en matière de surveillance.

  5. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    La relation envoûtante d'un jeune cartographe et d'une belle passante plongés dans un inextricable rébus. A la fois film noir, thriller politique et comédie romantique, "Trap Street" est de ces oeuvres qui frustrent au lieu de lasser, car l'éventail des possibles qu'elles laissent entrevoir y reste en germe, allusif et elliptique. (...) Cette histoire en pointillé et en dents de scie continue à résonner en nous comme un rêve aussi prometteur que fuyant.

  6. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Un premier film chinois combinant le polar, le politique et le romanesque.

  7. Télérama
    par Nicolas Didier

    La cinéaste s'égare en empruntant plusieurs directions sans vraiment en choisir aucune : le film fantastique (la rue fantôme), le thriller (la femme fatale), la métaphore politique (l'organisation qui flique)... Même la romance entre les deux héros n'est jamais crédible.