-
Chacun cherche son clown. Durant deux ans, dix femmes et quatre hommes suivent une formation spécialisée. Ces apprentis pitres des temps modernes tentent de briser le carcan de leurs inhibitions
sociales afin de découvrir leur moi à nez rouge, libre, innocent et bien caché. Jalonné d’âpres confrontations avec les professeurs, tour à tour psys et persécuteurs, ce documentaire enregistre avec subtilité d’émouvants parcours initiatiques à rebours qui ramènent les protagonistes vers l’enfance.
Toutes les critiques de Tout va bien : 1er commandement du clown
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
n film simple et beau, en tout point percutant, qui dit combien la ténacité n'est rien d'autre que l'exploration de soi-même ; mais qu'elle conduit aussi, au final, de l'ombre à la lumière de soi. Alors oui, tout va bien.
-
Un apprentissage éprouvant (...) poussant les élèves à abolir leur pudeur, les réflexes appris, voire à craquer, pour mettre l'émotion à vif (...) On découvre que devenir clown fait beaucoup pleurer !
-
Huis-clos intégralement dédié aux cours dispensés à l’intérieur d’une école de clowns, Tout va bien n’en demeure pas moins un film politique : en se repliant sur la formation d’une poignée d’élèves, le documentaire de Pablo Rosenblatt et Émilie Desjardins fait de cet espace restreint un laboratoire marginal où l’on apprend à manier avec art l’échec et la bizarrerie – ces rebuts d’une société prosternée devant la réussite et la normalisation.
-
Les témoignages en voix off se superposent aux images d'ateliers, aérant le film et l'allégeant surtout de la classique confession face caméra. Ces paroles sont à fleur de peau et imprégnées d'une sensibilité qui semble être indispensable à la pratique de cet art populaire. Choisissant l'immersion, les deux auteurs de ce film ont su se tenir à la bonne distance. Ils en tirent un document tout à fait intéressant. Mais à l'image de la requête formulée par la plupart des professeurs à l'adresse des étudiants, ils auraient peut-être gagné eux-mêmes à se débrider, en optant pour une forme moins sage.
-
L’important, comme on dit, ce n’est pas le but mais le chemin qui y mène. Et celui mis en lumière par Pablo Rosenblatt et Emilie Desjardins vaut le détour.
-
Un beau film délicat, au coeur de la création artistique.
-
Juste le cheminement ardu d'une drôle de troupe, hélas déshumanisée, faute de véritable portrait de l'un ou l'autre élève. Une curiosité sans plus.
-
Ce documentaire offre son lot de séquences touchantes et drôles, mais reste en surface et ne questionne rien de ce qu'il capte.
-
Hélas on a déjà vu ce type de processus dans diverses émissions de télé-crochet, dont ce film est la version un peu alternative.