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Après Une Pure Affaire l’an dernier, Torpedo est une preuve de plus qu’un nouveau genre cinématographique est en train de voir le jour : le « François Damiens movie ». Il était temps. Fini les gesticulations tordantes dans un coin du cadre le temps d’une ou deux scènes (dans JCVD, L’Arnacoeur ou Rien à déclarer), place (enfin !) aux longs métrages entièrement dédiés au génie comique de Damiens, sa bouille hirsute, son élocution hésitante et houblonnée, son incroyable carcasse de Will Ferrell du plat pays. Comédie dramatique sur un type esseulé à la recherche d’une famille de substitution, Torpedo explore (mieux que dans le récent La délicatesse de David et Stéphane Foenkinos) la face « sensible » de l’acteur, le long d’un road-movie franco-belge débraillé et souvent émouvant. Dans sa dernière demi-heure, le film s’égare sur des chemins de traverse un peu trop tire-larmes. Dommage, mais pas de quoi doucher l’enthousiasme du fan-club.
Toutes les critiques de Torpédo
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une formidable prestation de la part de François Damiens.
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Gentiment décalé au début, le road-movie s'essouffle toutefois à force de sillonner les routes des bons sentiments et des situations convenues.
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Dans ce premier film chaleureux et plein de bons sentiments, François Damiens louvoie habilement entre humour et sensibilité.
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(...) une forte sensation de déjà-vu. (...) Heureusement, il y a François Damiens, dont la puissance comique a acquis une certaine autonomie par rapport aux films dans lesquels elle s'exerce.
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(...) "Torpédo" a le charme de ce cinéma propre au plat pays : sans prétention et plein de pertinence.
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Encore un rôle d'ahuri abruti pour François Damiens, se dit-on d'abord. Heureusement, la comédie vire au road-movie mélancolique entre Belgique et Finistère.
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Après une très laborieuse première partie, la comédie prend un tour sympathique. Mais c'est bien tard...
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(...) les dialogues sont dans l’ensemble savoureux et parviennent à éclipser les quelques faiblesses de ce premier film, notamment certaines ficelles émotionnelles ostentatoires bien que jamais larmoyantes. Alors, n’hésitez pas, offrez-vous une échappée belge !