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Depuis quelques années, la comédie musicale à la française suit plusieurs pistes. D'un côté les sujets graves et les chansons originales, de l'autre la légèreté et les standards préexistants. La jeune Audrey Estrougo propose un remix teen aléatoire de ces ingrédients. Seul et énorme problème : les morceaux chantés et dansés sont lourdement plaqués au détour de situations bateau et terriblement naïves.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Après une parenthèse documentaire, la réalisatrice de Regarde-moi revient au cinéma avec une comédie musicale dont l'excès de bons sentiments ne parvient pas à briser l'énergie, assez contagieuse.
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Un tentative de "musical politique", sincère mais naïve (...) reste la qualité des chorégraphies, de la BO et de l'interprétation.
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Une comédie musicale française, menée de front par Leïla Bekhti et Benjamin Siksou, des Roméo et Juliette des temps modernes.
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Une jeune fille de la Goutte d'or (Leïla Bekhti) tombe amoureuse d'un gars des beaux quartiers. Oui, c'était un sujet de comédie musicale, non, il ne fallait pas aller chercher de vieilles chansons françaises pour la mettre en mouvement.
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Beaucoup de films peuvent faire illusion; une comédie musicale ne laisse pas le droit à l'erreur. Audrey Estrougo a eu le tord de croire qu'un peu de fantaisie, un peu de couleur et quelques gesticulations feraient l'affaire. (...) Si on pouvait rêver à une version 2010 d'Une chambre en ville, on n'assiste dépité, qu'à la version sur grand écran de Roméo et Juliette produite par Gérard Presurvic.
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our son deuxième long-métrage, Audrey Estrougo tente une comédie musicale sur un sujet social où se côtoient des titres de Joe Dassin, Téléphone ou Michel Delpech. Ce faisant, elle s’abîme dans des situations d’une candeur problématique, voire gênante : de ce point de vue-là, le baroud des deux héros lors d’une reconduite à l’avion tient de très très loin le pompon. Plus de 9 ans s’abstenir.
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eïla Bekhti et Cécile Cassel forment un ménage à trois des plus classiques, avec filature et quiproquos. Mais le film se rétame lorsqu'il prétend, dans un grand écart périlleux, dénoncer l'injustice faite aux sans-papiers, sur des chansons de Jacques Brel ou de Téléphone. Au pire, c'est démago. Au mieux, terriblement naïf.
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En dépit d'un casting sexy, ce West Side Story hexagonal manque de souffle.
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Une comédie musicale trop larmoyante.