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Grâce aux airs de piano composés par Yann Tiersen, le réalisateur trouve même un vent porteur qui entraîne bien le long-métrage et magnifie les épopées de l'aventurier. Néanmoins, ce joli portrait se heurté à un récif: Tabarly lui-même. Réservé et mal interviewé par les journalistes au cours de sa longue carrière, l'homme ne laisse derrière lui aucun entretien conséquent. Dès lors, le récit flotte parfois à la surface du personnage et embellit le cliché du marin marié à la mer et aux bateaux. On aimerait en savoir plus, mais Pierre Marcel laisse tout le monde sur le sable.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le parti pris du documentariste fait la force et la limite de son travail. Le seul commentaire que l'on entend est la voix de Tabarly, à travers les interviews qu'il a données. D'où un doc chaleureux, à la première personne, qui ne comporte pas de révélations mais permet de passer au-delà de l'image un peu raide et granitique du personnage.