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Après Little Miss Sunshine en 2006 et Juno en 2008, Sunshine Cleaning a tout pour être la sensation indé de l’année.
La mort (physique) et le deuil (des idéaux, de la jeunesse) est au cœur de ce beau film au titre ironiquement lumineux. Jeffs a le bon goût de les aborder sans sensiblerie ni cynisme. Cette réussite est en grande partie redevable aux acteurs (Amy Adams et Emily Blunt sont épatantes), qui insufflent à leurs personnages une humanité et une complexité inespérées.
Toutes les critiques de Sunshine Cleaning
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec son bon petit gout rebelle, sans moraliser ni tomber dans les clichés mièvres de la comédie sentimentale, Sunshine Cleaning décapera vos idées noires et vous laissera repartir lavés de toute trace de mauvais sang.
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En arrière plan, le vrai sujet du film est le ratage social de Rose, son fiasco sentimental, son fils "difficile" et viré de son école. Ainsi que le contexte familial. Un père qui prend en charge l'éducation de son petit-fils avec amour. Une sœur fragile, miss catastrophe, trimbalant une mystérieuse rancune. L'absence d'une mère trop tôt disparue plane sur cet imbroglio psychologique dont la veine sensible ne s'exprime véritablement que sur la fin.
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Par les producteurs de Little Miss Sunshine, un beau film grave sans être pesant. De l'art de balancer du rire aux larmes.
