Sugar Man

À bien y regarder, il se pourrait que ce documentaire raconte l’une des histoires les plus vertigineuses de l’année. À une époque où la vérité devient un concept de plus en plus insaisissable, Malik Bendjelloul retrace le destin d’un héros méconnu de la contreculture musicale des 70s avec des moyens simples et une humilité de chaque instant, s’attachant
au lien entre l’artiste tombé dans l’oubli et des fans déterminésà réparer l’injustice. Surtout, son film respecte la carrière schizophrénique de Rodriguez : une première partie construite comme une enquête policière, avec sa part inhérente de mystère (pourquoi a-t-il disparu de la circulation et pourquoi n’a-t-il pas été soutenu par son label – en l’occurrence la Motown ?), et une seconde partie axée sur sa renaissance artistique inespérée (il existe encore mais personne ne le sait). Emballant, c’est le mot.

Remarquable documentaire, Sugar Man évoque la disparition et la résurrection du chanteur américain Rodriguez, croisement entre Neil Young et Bob Dylan.

De cette incroyable méprise, le documentaire de Malik Bendjelloul explore les méandres sans pour autant lever tout le mystère. Pourquoi son label, la légendaire Motown de Detroit, n’a-t-il jamais soutenu le chanteur? En plus du racisme ambiant, Rodriguez a-t-il été victime d’une forme inavouée de censure aux États-Unis? Qui a empoché les gains générés par son immense succès sud-africain? Ces questions restent en suspens et s’il n’a rien d’ébouriffant dans sa facture visuelle, ce film impressionne fortement rien qu’à les formuler, retraçant ainsi la vertigineuse histoire de Rodriguez

Magnifique et révélateur, la recherche de Sugar Man nous comble également avec une bande originale à couper le souffle contenant les plus grands hits de Rodriguez.

Un grand film haletant et bouleversant, s'affranchissant du genre documentaire

"Sugar Man" est un documentaire sidérant

Les images qui témoignent de cette ferveur semblent arriver de Mars, Rodriguez devient plus célèbre que les Rolling Stones, vend des centaines de milliers de disques. À son insu. De toute façon, l'intéressé serait mort. Et puis l'Afrique du Sud pestiférée est en pleine période de glaciation. Rien ne filtre. Où va l'argent ? Le documentaire, goguenard, explore plusieurs pistes. En tout cas, pas dans la poche de Rodriguez, qui, à Detroit, est devenu ouvrier démolisseur, gratte éventuellement sa guitare, résigné,"trop déçu pour être déçu". La suite est vertigineuse, un pur plaisir. Une enquête, bien ficelée, habilement dramatisée, qui donne le frisson

Bien scénarisé, riche de témoignages plutôt marrants, dont celui du principal intéressé, ce documentaire est irradié par le talent et l'élégance d'un chanteur décidément mystérieux.

Un thriller qui vire au conte de Noël. Après avoir vu le film on a juste envie d'y envoyer tous ses amis. Dommage toutefois que les paroles des chansons ne soient pas toujours sous-titrées.

C’est, in extremis, le documentaire musical de l’année. Un film passionnant et bouleversant, à la fois fable réaliste, enquête et polar social, un vrai conte de Noël comme Hollywood rêve d’en fabriquer. Sauf que la vie de Sixto Rodriguez, alias Sugar Man, est on ne peut plus réelle.

On peut voir en Sugar Man la preuve de l'existence du dieu des documentaristes. Une force bienveillante a veillé sur le projet de Malik Bendjelloul, réunissant en une conjonction planétaire les souvenirs de jeunesse de contestataires sud-africains, les échos de l'explosion folk-rock qui secoua la musique américaine il y a quarante ans et la personnalité stupéfiante d'un parfait inconnu qui aurait pu (dû) être une star mondiale. Le jeune réalisateur suédois en a fait un film gracieux qui met juste assez longtemps pour dévoiler son héros (ici, le terme n'est pas employé à la légère), afin que son apparition soit un éblouissement.

L'émouvant portrait de Sixto Rodriguez, un rocker méconnu dont l'une des plus belles réussites est d'avoir su éviter les turpitudes du succès.

Ce documentaire engagé, intelligemment structuré sur la vie du légendaire chanteur folk Rodriguez est conçu comme une énigme à résoudre.

Ce documentaire est une amusante et passionnante enquête qui parfois règle ses comptes avec les royalties du passé non reversées du monde du "chobizenesse" (...) il fera grincer quelques dents et vous apportera la réponse à la question que vous vous poserez sans doute durant la projection "Sugar Man est-il mort ?".

Si vous aimé la musique, le mystère ou encore mieux, la combinaison des 2, vous ne serez pas déçu.

(...) la beauté de "Sugar Man", sa classe aussi, c'est précisément de distinguer l'homme de la légende, la réalité du mythe. De suggérer, rien que par la force des images voire de l'animation, qu'en passant à côté de cette médiatisation dans les années 70, de la célébrité et de producteurs qui ont empoché le pactole à sa place, Sixto Rodriguez n'a rien manqué.

Une illustration électrique sur l’univers de la musique et son pouvoir d’inspirer et de changer des vie à jamais.

Malik Bendjelloul signe un documentaire-enquête rocambolesque et passionnant, monté sans budget mais avec un enthousiasme communicatif.

Un documentaire musical fantastique, tellement bien amené que même si l’on connait déjà l’histoire de Rodriguez, l’énigme nous époustouflera tout de même.

Ecoutez, faites ressortir vos émotions et transmettez à vos amis.

Une histoire phénoménale pour un formidable documentaire qui va vous rendre fan absolu de cet extraordinaire personnage et chanteur qu’est Rodriguez.

L'incroyable histoire d'un folk-rocker de Detroit dont les deux albums, ignorés en 1970 et 1971, firent l'objet d'un culte en Afrique du Sud. Retrouvé trente ans après, Sixto Rodriguez est le très humble héros de ce documentaire-enquête.

Ce documentaire poignant fait de même qui déconstruit tout en la perpétuant la légende de ce Donovan soul et politisé.

À la fin des années 1960, Sixto Rodriguez enregistre deux albums, des collections de chansons à texte réalistes, qui rappellent celles de Bob Dylan. Mais malgré l’enthousiasme que ces disques suscitent chez quelques gros bonnets de l’industrie musicale et une presse élogieuse, ils ne se vendent pas et Rodriguez ne poursuit pas sa carrière musicale, seulement celle, plus rémunératrice, d’ouvrier et maçon. Pourtant, de l’autre côté de l’Atlantique, dans une Afrique du Sud isolée par l’Apartheid, la jeunesse blanche se prend de passion pour ces chansons qui deviennent ses hymnes de révolte.

L’histoire de la recherche d’une icône de la pop, un film inattendu et réussi.

Un film lyrique, bouleversant.

Ce film est un des rares documentaires sur la vie d’un artiste où la narration est tout aussi intéressante que la musique.

Le film est extrêmement bien structuré et Rodriguez est un type qui se révèle être très intéressant. Il mérite vraiment d’être connu, plus que sa musique d’ailleurs.