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Richard Ayoade filme cette odyssée adolescente 100 % british en adoptant le point de vue unique de ce héros. Ce qui fournit un joyeux décalage entre le récit pontifiant et cynique de ce dernier et la réalité des faits… pas forcément à son avantage.
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Pour son premier long métrage, le clippeur Richard Ayoade évoque le spleen ado à travers le prisme d’une culture pop de luxe. Entre clins d’oeil en cascade et références à des cinéastes admirés (François Truffaut, Hal Ashby, Wes Anderson...), le film aurait d’ailleurs pu n’être qu’un collage brillant porté par une assurance de bon élève. Heureusement, Ayoade injecte de la fraîcheur et de la décontraction à son exercice de style. Les idées s’enchaînent à une vitesse folle (la première demi-heure crépite d’inventivité), les personnages prennent corps (mention spéciale aux parents Tate), et le cadre vermoulu et sauvage du pays de Galles donne à l’ensemble une indéniable identité visuelle. Si, pour le réalisateur britannique, Submarine s’apparente à une oeuvre pubère, on salive d’avance en attendant son futur film de la maturité.
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Drôle, enlevée et parfois méchante, cette comédie sentimentale britannique dégage un charme indéniable grâce à des dialogues ciselés et un casting royal. De quoi oublier les tics un peu toc de la réalisation.
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Le film souffre d'un enrobage un peu surfait, à base de voix-off à la première personne ou de division en chapitres, béquilles inutiles qui ne le font jamais décoller vraiment de sa source littéraire(...)
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adapté du roman éponyme de Joe Dunthorne et admirablement mis en chansons par Alex Turner, des Arctic Monkeys. On pense à Wes Anderson, à Truffaut puis, au final, on ne pense plus à personne, preuve que "Submarine" trouve un ton, une écriture revigorante dans le domaine pourtant balisé de la chronique adolescente.
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par Jean-Luc Wachthausen
Toutes les critiques de Submarine
Les critiques de la Presse
S'il agace parfois à pasticher la nouvelle vague tout en lui rendant hommage, Submarine reste amusant. Il n'est donc pas interdit de prendre du plaisir devant les souffrances de ce jeuner Werther. C'est même le but.
une comédie futée et branchée – on frise parfois le clip de rock indé -, dominée par l’interprétation du jeune Craig Roberts.