Titre original Serbis
Date de sortie 12 novembre 2008
Réalisé par Brillante Mendoza
Avec Gina Pareno , Julio Diaz , Jaclyn Jose
Distributeur Equation
Année de production 2008
Pays de production FR,PH
Genre Drame
D’après l’œuvre de Boots Agbayani Pastor

Synopsis

Au coeur d’Angeles, aux Philippines, la famille Pineda a élu domicile dans unvieux cinéma qu’elle exploite et qui projette des films érotiques des années 70.La matriarche Nanay Flor, sa fille Nayda, son beau-fils Lando et sa fille adoptiveJewel, se partagent la caisse et la vente de confiserie. L’un de ses neveux, Alan,peint les affiches, et l’autre, Ronald, est projectionniste.Séparée de son mari, Nanay Flor a intenté un procès pour bigamie à son anciencompagnon. Après plusieurs années d’attente, la cour s’apprête enfin à rendreson jugement. C’est dans ce contexte que l’histoire commence. Alors que tousles personnages vaquent à leurs occupations quotidiennes, on découvre peu àpeu leurs penchants, et les difficultés auxquelles ils se heurtent, qu’elles soientd’ordre relationnel, économique ou sexuel.Alan se sent oppressé par la demande en mariage de sa copine : elle est enceinteet lui sans argent, incapable d’assumer ses responsabilités conjugales. Nayda,quant à elle, se trouve déchirée entre l’attachement et la fidélité à son époux etl’attirance qu’elle ressent pour son cousin Ronald. Nanay Flor, qui a perdu sonprocès, se sent trahie non seulement par le juge mais également par son proprefils, qui a témoigné en faveur de son père.En prise avec leurs démons intérieurs, tous les membres de cette familleferment les yeux sur le business qui fleurit au sein même du cinéma : celui de laprostitution.

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Critiques de Serbis (Service)

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Une famille exploite un cinéma de quartier qui projette des films érotiques. Dans la salle, on baise ; dans l’arrière-salle, on baise ; dans l’appartement situé au-dessus, on baise... Difficile de défendre la nouvelle œuvre de Brillante Mendoza (John John) qui, sous prétexte de montrer une certaine réalité, se borne à choquer le spectateur en filmant une fellation par-ci, un lavage de merde par-là. Certains partis pris esthétiques (le son assourdissant de la rue, bien que hors champ, semble remplir l’écran) dénotent néanmoins un vrai tempérament de cinéaste.