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Les premiers plans, installant l’époque (1955) et le lieu (un pensionnat pour orphelins de guerre), font craindre une sorte de « Cercle des choristes disparus ». Et, de fait, à part les chansons (ce dont personne ne se plaint), tout y est ! Reconstitution compassée, professeur (soi-disant) charismatique, adolescent en quête d’une figure paternelle... Le tout écrit à la louche et filmé à la truelle, sans souci
de vraisemblance malgré un contexte et un sujet qui pouvaient donner corps à une belle histoire.
Toutes les critiques de Sans rancune !
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une nouvelle mouture des Choristes, avec Thierry qui remplace son pote Gérard Jugnot au tableau ? Heureusement, non. Tout aussi académique dans sa mise en scène, mais moins formaté dans son écriture, ce récit d'apprentissage dégage un joli parfum de romanesque.
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A deux doigts de tomber dans le téléfilm, "Sans Rancune" sauve la mise par la crédibilité de ses comédiens et l'originalité de son histoire. Cette comédie dramatique, au scénario improbable, parvient à tenir aussi bien la route que le petit roadster anglais que conduit, en dandy lettré, un Lhermitte mature qui trouve ici un de ses plus beaux rôles.
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Ce qui étonne le plus dans ce récit de formation old style dont les invraisemblances scénaristiques deviennent à force embarrassantes, c'est sa proximité décomplexée avec Les Choristes. Même époque, même lieu, mêmes relations entre les personnages, même problématique (trouver sa voie et ses valeurs grâce à l'expression artistique), même background de l'interprète principal (un ancien comique du Splendid dans un rôle de composition plein de noblesse). Cela fait sans doute un peu beaucoup pour échapper à la suspicion de repasser les plats.