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Son arche narrative globale, sa musique, comme le montage précis de ses séquences, génèrent un discours sur les images. En limitant le paratexte, Salafistes évite de surtout reprendre la rhétorique propagandiste de ses sujets, ou la contre-argumentation pédagogique. Il donne de l’espace.
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En résulte un spectacle brouillon et pour le moins douteux, où l’égalité de traitement entre les clips de propagande et les captations prises sur le vif par des témoins effarés des crimes djihadistes dénote un déficit de réflexion préoccupant sur la nature et le pouvoir des images.
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Les images et le propos sont froids, puissants, bruts. Trop, pour les autorités, qui ont donc préféré sacrifier le film.
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(...) en lieu et place de ces images trop montrées, un peu de réflexion aurait été bienvenue.