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Rouge comme le ciel retrace la jeunesse de Mirco Mencanni, l’un des grands ingénieurs du son du cinéma italien, qui suite a un accident devient aveugle à l’âge de 10ans. Envoyé dans une école spécialisée, il va alors se mettre à enregistrer les sons qui l’entourent. Le cinéaste Cristiano Bortone nous raconte cette histoire avec beaucoup de pudeur. On est porté par l’énergie de ces enfants qui refusent d’être réduits à leur handicap. Une petite pépite qui ne paye pas de mine mais qu’il faut absolument découvrir.
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Tiré d’une histoire vraie, Rouge comme le ciel ne saurait encourir le reproche de charger la barque narrative, y compris lorsque le jeune Mirco découvre qu’il peut compenser son handicap visuel par les images intérieures suscitées par sa perception quasi surhumaine des sons. De cette leçon de vie forcément exemplaire (le héros est aujourd’hui un designer acoustique réputé), Cristiano Bortone tire une fable déchirée entre acuité à la Luigi Comencini, frisson de contestation politique et pure « cuculterie » sentimentale où des séquences soutenues par de superbes colimaçons musicaux alternent avec le ratage de certains morceaux de bravoure. Les premières l’emportant à l’arrivée sur le second, la pilule de la joliesse ambiante passe mieux que prévu.
Toutes les critiques de Rouge comme le ciel
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sans tomber dans le pathos, ce joli mélodrame aborde de manière sensible le handicap et les rêves de l’enfance. Classique, mais au final bouleversant.
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Très bel hommage au 7e art, le film s’inspire de l’histoire de Mirco Mencacci, grand ingénieur du son italien. Interprété par de jeunes aveugles, tous très convaincants ce film très émouvant est un hommage à l’imagination des enfants, à leur ténacité, une invitation à les respecter.
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À partir de cette trame forcément pleine d'espoir, Cristiano Bortone s'en sort honorablement côté mise en scène (tenue), mais son scénario illustratif reste à la surface des choses.
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Sans basculer dans le racolage sentimental et le pathos, ce mélodrame que n'aurait pas renié Luigi Comencini se situe à hauteur de ce petit garçon, de sa souffrance, de sa révolte. Il interpelle autant l'Etat et la population enseignante que la communauté des non voyants, ici représentée par deux types de comportements (discipline stricte et répression de toute velléité d'émancipation pour le directeur de l'institut, entraide et encouragement aux prises de liberté pour un aveugle rencontré dans la rue, lors d'une manifestation).
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C'est une histoire vraie, celle de Mirco Mencacci, celèbre ingénieur du son (il a collaboré, entre autres, avec Marco Tullio Giordana et même avec Antonioni). Tous les ingrédients du mélo sont réunis : émotion, adversité, espoir et plein de petits garçons aux joues roses. Pourtant Christiano Bortone (qui vient du documentaire) s'en tire sans excès de mièvrerie, en suivant les « expériences » sonores du jeune Mirco avec son magnétophone. De trouvailles en progrès, le jeune héros bricole sa première oeuvre : le micro capte le bruit des feuilles, le ronflement d'une machine, le crépitement de l'eau : le cheminement d'une naissance, de l'enfant à l'artiste.
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Mieux vaut avoir l’âge du héros pour apprécier cette version pour enfant de « Cinéma Paradiso ». Au-delà, fort risque de rejet de ce mélo sincère dans ses intentions mais fort balourd dans sa réalisation.