Titre original Rosso come il cielo
Date de sortie 6 octobre 2010
Durée 96 mn
Réalisé par Cristiano Bortone
Avec Francesco Campobasso , Luca Capriotti , Marco Cocci
Scénariste(s) Cristiano Bortone, Paolo Sassanelli, Monica Zapelli
Distributeur LES FILMS DU PREAU
Année de production 2006
Pays de production Italie
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Mirco perd la vue à l’âge de dix ans et doit poursuivre sa scolarité dans un institut spécialisé. Loin de son père, il ne peut plus partager avec lui sa passion du cinéma. Il trouve pourtant le moyen de donner vie aux histoires qu’il s’invente: il enregistre des sons sur un magnétophone puis coupe les bandes, les colle et les réécoute. L’école très stricte n’approuve pas du tout ses expériences et fait tout pour l’en écarter. Mais Mirco, loin de se résigner, poursuit sa passion...

Toutes les séances de Rouge comme le ciel

Critiques de Rouge comme le ciel

  1. Première
    par Emilie Lefort

    Rouge comme le ciel retrace la jeunesse de Mirco Mencanni, l’un des grands ingénieurs du son du cinéma italien, qui suite a un accident devient aveugle à l’âge de 10ans. Envoyé dans une école spécialisée, il va alors se mettre à enregistrer les sons qui l’entourent. Le cinéaste Cristiano Bortone nous raconte cette histoire avec beaucoup de pudeur. On est porté par l’énergie de ces enfants qui refusent d’être réduits à leur handicap. Une petite pépite qui ne paye pas de mine mais qu’il faut absolument découvrir.

  2. Première
    par Bernard Achour

    Tiré d’une histoire vraie, Rouge comme le ciel ne saurait encourir le reproche de charger la barque narrative, y compris lorsque le jeune Mirco découvre qu’il peut compenser son handicap visuel par les images intérieures suscitées par sa perception quasi surhumaine des sons. De cette leçon de vie forcément exemplaire (le héros est aujourd’hui un designer acoustique réputé), Cristiano Bortone tire une fable déchirée entre acuité à la Luigi Comencini, frisson de contestation politique et pure « cuculterie » sentimentale où des séquences soutenues par de superbes colimaçons musicaux alternent avec le ratage de certains morceaux de bravoure. Les premières l’emportant à l’arrivée sur le second, la pilule de la joliesse ambiante passe mieux que prévu.