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A l'arrivée, malgré la présence indéniable d'Eric Caravaca et, dans le rôle de sa soeur, de la toujours excellente Valérie Bonneton, l'écriture et la mise en scène de cette comédie sont plus que convenues. Sans véritable bémol, le prosélytisme de l'ensemble est un peu dérangeant.
Toutes les critiques de Qui a envie d'être aimé ?
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Surprenante, cette histoire qui nous raconte l’envie d’être aimé et servie par de merveilleux acteurs et actrices, comme Valérie Bonneton. Une fois de plus parfaite, elle interprète une célibataire endurcie qui cherche désespérément, elle aussi, un être à aimer. Jean-Luc Bideau campe un père froid et distant avec son fils aîné qu’il n’aime pas et rejette. Un des plus beaux plans du film est sans doute celui dans lequel Antoine retire lentement sa main recouverte par celle de son père endormi, main paternelle mais ennemie, tombée involontairement sur la sienne. Incarnant cet homme qui doute, Eric Caravaca trouve, avec ce personnage humain, un des plus beaux rôles de sa filmographie. Tiré du roman de Thierry Bizot, « Catholique anonyme », ce film est une œuvre subtile, forte et sensible qui ouvre, si on le souhaite, de nouvelles portes sur la religion. Un magnifique film à voir en ces temps où les religions font souvent preuve d’intolérance.
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Dans un pays aux cicatrices encore vives, le retour à un fondamentalisme hargneux se heurte violemment à un besoin de joie libératrice. La cinéaste saisit ce choc de façon aiguë lors d'une fête de l'Aïd qui tourne en dispute. L'actrice Zrinka Cvitesic l'aide à communiquer les contradictions d'une femme éprise refusant de se laisser asservir au nom de Dieu.
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Adapté d'un bouquin où le producteur catho(dique) Thierry Bizot se dévoillait, le film se garde bien de tout prosélytisme.(...) Pour sont baptême de cinéma Anne Giafferi signe une oeuvre modeste et attachante. Foi de Studio Ciné Live.
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Un drôle d'aventure intérieure, contée avec simplicité et légèreté. Si la mise en scène est parfois maladroite, ce récit d'une authentique conversion sonne juste.
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(...) La mise en scène se refuse à tout effet spectaculaire, tout juste un Ecce Homo de bois saisi dans la pénombre d'une chapelle bretonne, et le scénario avance avec la prudence du converti qui craint les quolibets.
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Pour son premier long-métrage, Anne Giafferi, adapte "Catholique anonyme", un roman de Thierry Bizot. Elle le sème de chapelles ancrées au bord de falaises et d’antagonismes bibliques . Mais quelques scènes réussies – incapacité du héros à assumer devant ses amis bobos, dîner catastrophe avec l’horrible frangin – ainsi que la présence de Valérie Bonneton en sœur incapable de garder un mec, ne sauvent pas l’ensemble, affadi par une mise en scène désespérément plate.
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"Qui a envie d'être aimé ?" est adapté d'un best-seller, "Les Catholiques anonymes", qui raconte la conversion tardive d'un quadra urbain d'aujourd'hui au catholicisme. Bref, combien c'est déconcertant pour l'entourage, sociologiquement stigmatisant, ce qu'apporte la foi, etc. Bon, c'est pas terrible.