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Pour embarquer avec ce duo, il faut laisser son cerveau au vestiaire, comme le conseille Cornillac, retrouver une âme d’ado et être prêt à avaler les gags les plus « hénaurmes » : un baiser goulu que n’aurait pas renié Reiser ; une scène de fumette, façon Woodstock revisité par les Marx Brothers ; une plongée en piscine sous le signe de la flatulence... Pire (ou mieux), les personnages secondaires sont tous à coucher dehors, de la patronne de la police à l’haleine de fennec (Carole Bouquet !) à l’expert en explosifs (Jonathan Lambert), dérangé au point de bouffer des animaux vivants. Alors, bien sûr, si vous n’êtes pas en pleine régression...
Toutes les critiques de Protéger et Servir
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si Kad Merad et Clovis Cornillac, les deux serial acteurs français, s'en sortent avec les honneurs vu leur savoir-faire, cette grosse farce policière d'Eric Lavaine tire dans la catégorie Balourd ascendant Bâclé.
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Primitif, primaire, Protéger et servir l’est aussi par son absence de mise en scène, sorte de boîte à répliques Canal+ plus ou moins drôles, où l’on ne distingue ni intrigue, ni arrière-plan, ni même un semblant d’incarnation. Entre Merad dans un numéro solo de Kad & O et Clovis Cornillac (le Jack Black français), il y a bien François Damiens qui excelle dans un nouvel épisode de François l’Embrouille, nous laissant l’espoir que les caméras étaient tout simplement cachées.
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(...) on se dit que, à côté de Protéger et Servir, Bigard ressemblerait presque à du Desproges. C'est dire.
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Mis à part Kad Merad, phagocytant l’écran plus que jamais, les comédiens (Cornillac et Bouquet) semblent presque embarrassés de se retrouver dans cette improbable et poisseuse greffe entre les frères Farrelly et Max Pecas.