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Piranha 3D. Il y a quelque chose de magique dans ce titre. Une promesse immédiate de plaisir coupable qu’Alexandre Aja va s’évertuer à tenir pendant chacune des 90 minutes qui composent son cinquième long métrage. (...) Aja est là pour emballer un grand manège aquatique postmoderne, où chaque comédien (Elisabeth Shue, Jerry O’Connell, Christopher Lloyd, Ving Rhames...) est prié d’arriver avec son bagage pop pour embarquer dans un hommage décomplexé au cinéma
80’s qui a bercé le cinéaste. Le mot d’ordre ? Du fun, du fun, et encore plus de fun. Une overdose de gore, de second degré et de bikinis (en 3D !) qui culmine avec une scène de massacre de presque 30 minutes assurée de rentrer dans
les annales. -
Piranha 3D. Il y a quelque chose de magique dans ce titre. Une promesse immédiate de plaisir coupable qu’Alexandre Aja va s’évertuer à tenir pendant chacune des 90 minutes qui composent son cinquième long métrage. (...) Aja est là pour emballer un grand manège aquatique postmoderne, où chaque comédien (Elisabeth Shue, Jerry O’Connell, Christopher Lloyd, Ving Rhames...) est prié d’arriver avec son bagage pop pour embarquer dans un hommage décomplexé au cinéma
80’s qui a bercé le cinéaste. Le mot d’ordre ? Du fun, du fun, et encore plus de fun. Une overdose de gore, de second degré et de bikinis (en 3D !) qui culmine avec une scène de massacre de presque 30 minutes assurée de rentrer dans
les annales.
Toutes les critiques de Piranha
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Aja prend son temps pour mener son film à son point culminant : quinze minutes de carnage furieux et sans compromis où les corps sont démembrés, déchiquetés, tronçonnés, ravagés, décharnés, tranchés, émasculés. Une boucherie jurant un peu par sa radicalité, son plaisir pervers voire sa méchanceté envers la vulgarité ambiante. Un grand moment de panique primitive qui fait tache après un concours de t-shirts mouillés et une bite flottant en relief.
Avant d'atteindre ce moment d'anthologie, Aja prend des forces. Il se ménage, explore ses décors, plonge pour une longue séquence d'exploration sous-marine qui, tout en convoquant le souvenir d'Abyss et Alien, prend le temps de s'attarder sur un ballet aquatique lesbien. Tout le film semble alors tenu entre différents régimes d'intensité et d'images, presque scindé, avec d'un côté le digital et la 3D (l'eau, écran noir, nocturne, en profondeurs), de l'autre les corps et des réminiscences 70's (l'air, le jour, où tout est superficialité et lumière d'époque). Entre l'actuel et le plaisir cinéphile, parfois poussif - Richard Dreyfuss et Christopher Lloyd en guests -, Piranha trace ainsi sa route. Honnête et direct, Aja saisit le genre à bras le corps avec pour seule volonté de le retaper. Comme pour La Colline a des yeux avec Craven, il surpasse l'original et fait mieux que Dante. La 3D, argument foncier, renforçant la nature foraine et l'époque dont se nourrit le film. Comme Rodriguez plus encore que Tarantino, Aja prend la série B 70's/80's en patron d'un classicisme à régénérer. Son Piranha est en cela un modèle, pas très reluisant sur le fond, mais plutôt efficace sur la forme. -
Un maître français du cinéma d'horreur. Après Haute tension (2003) et La colline a des yeux (2006), Alexandre Aja devrait redonner quelques frissons avec Piranha 3D. Le réalisateur joue ici la carte de l'humour potache, du grand guignol et de l'érotisme à tout va. (...) Retrouvant l'aspect ludique de la 3D, Piranha en met vraiment plein la vue. Bien qu'elle ne soit pas un remake du film éponyme réalisé en 1978 par Joe Dante, cette comédie en retrouve l'énergie réjouissante.
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Un maître français du cinéma d'horreur. Après Haute tension (2003) et La colline a des yeux (2006), Alexandre Aja devrait redonner quelques frissons avec Piranha 3D. Le réalisateur joue ici la carte de l'humour potache, du grand guignol et de l'érotisme à tout va. (...) Retrouvant l'aspect ludique de la 3D, Piranha en met vraiment plein la vue. Bien qu'elle ne soit pas un remake du film éponyme réalisé en 1978 par Joe Dante, cette comédie en retrouve l'énergie réjouissante.
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Effleurant, sans les exploiter vraiment, quelques pistes possibles mais bien usées (mise en garde écologique, fable politique, etc.), le film se réduit à un récit minimal au cours duquel on suit une poignée de personnages sympathiques qui échappent régulièrement à la mort au terme d'un suspense feint, alors que la foule débauchée des vacanciers, ainsi que quelques figures secondaires, se transforment en aliment pour les voraces carnivores aquatiques.
Si le film du Français Alexandre Aja tient plutôt bien la route, c'est que les idées du cinéaste, qui a déjà montré un certain savoir-faire dans des réalisations précédentes relevant par ailleurs du même genre (La colline a des yeux, déjà un remake) témoignent d'une inventivité certaine dans le gag macabre et l'humour noir. -
Effleurant, sans les exploiter vraiment, quelques pistes possibles mais bien usées (mise en garde écologique, fable politique, etc.), le film se réduit à un récit minimal au cours duquel on suit une poignée de personnages sympathiques qui échappent régulièrement à la mort au terme d'un suspense feint, alors que la foule débauchée des vacanciers, ainsi que quelques figures secondaires, se transforment en aliment pour les voraces carnivores aquatiques.
Si le film du Français Alexandre Aja tient plutôt bien la route, c'est que les idées du cinéaste, qui a déjà montré un certain savoir-faire dans des réalisations précédentes relevant par ailleurs du même genre (La colline a des yeux, déjà un remake) témoignent d'une inventivité certaine dans le gag macabre et l'humour noir. -
De mémoire de cinéphile « déviant », on n'avait pas ri avec autant d'ardeur depuis longtemps. Peut-être depuis l'excellent remake de La colline a des yeux, du même Aja, le Frenchy exilé à Hollywood, pour le meilleur (ici) et pour le pire (Mirrors). Car elle est immense (et primaire), cette joie de voir une ribambelle d'étudiants bodybuildés et d'étudiantes siliconées servir de quatre-heures à de voraces piranhas préhistoriques. Tous ces corps américains parfaitement lisses, gonflés d'hormones et d'arrogance, déchiquetés avec raffinement par un jeune Français ! L'ironie, pour le coup, ne manque pas de mordant.
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De mémoire de cinéphile « déviant », on n'avait pas ri avec autant d'ardeur depuis longtemps. Peut-être depuis l'excellent remake de La colline a des yeux, du même Aja, le Frenchy exilé à Hollywood, pour le meilleur (ici) et pour le pire (Mirrors). Car elle est immense (et primaire), cette joie de voir une ribambelle d'étudiants bodybuildés et d'étudiantes siliconées servir de quatre-heures à de voraces piranhas préhistoriques. Tous ces corps américains parfaitement lisses, gonflés d'hormones et d'arrogance, déchiquetés avec raffinement par un jeune Français ! L'ironie, pour le coup, ne manque pas de mordant.
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En situant son “intrigue” pendant le spring break, ce moment de l’année où la jeunesse américaine s’abandonne à la débauche, Aja confronte les deux imageries qui le fascinent : gore et porno. Soit deux faces d’une médaille faite de chair, tantôt dégoutante tantôt excitante, qui déborde par-delà l’écran.
S’il ne pousse pas la question assez loin – Aja, contrairement à Dante, n’est pas un théoricien – et bâcle ses effets 3D, il réussit les scènes de gore, qui culminent lors d’une effroyable boucherie de masse où explose toute la schizophrénie sexuelle américaine. -
Dialogué avec humour, interprété avec conviction et réalisé avec une maestria inventive, ce film de genre ne souffre que de quelques répétitions scénaristiques qui font un peu ramer l'intrigue sur ce las où - 3D oblige - le spectateur se sent intégralement immergé.
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La grande idée de ce "Piranha" en relief, c’est de lâcher les monstres sur l’Amérique du "spring break", celle de ces étudiants bodybuildés et autres bimbos siliconées venus faire la fête au bord de l’eau pendant une semaine. Une lecture erronée du film consisterait à faire d’Aja un puritain condamnant les plaisirs de la chair. Le réalisateur est en fait un moraliste qui, adoptant le point de vue des piranhas, regarde en bêtes curieuses ces jeunes Américains qui miment l’acte sexuel et mettent tant d’ardeur à avoir l’air de s’éclater. La chair US est triste, mais pas le film, tour de grand huit géant qui renoue avec la grande tradition de la comédie horrifique incarnée dans les années 1980 par Sam Raimi ou Peter Jackson.