Toutes les critiques de Passer l'Hiver

Les critiques de Première

  1. Première
    par Joachim Cohen

    Entre les heures passées au chevet de sa mère mourante et son job de caissière dans une station-service, la vie de Claire n’est pas des plus gaies. Mais le soir de la Saint-Sylvestre, un inconnu lui propose de l’emmener voir la mer. Adapté d’une nouvelle d’Olivier Adam, ce premier long peine à convaincre en dépit de la sincérité qui semble l’animer. La réalisatrice ne choisit pas entre le portrait en creux d’une femme brisée et le film choral à peine ébauché. Impression confirmée par une mise en scène qui confond épure et platitude formelle.

Les critiques de la Presse

  1. Têtu
    par Louis Maury

    On est séduit par cette histoire sobre et forte portée par l’interprétation subtile du casting féminin original et impeccable. Gabrielle Lazure fait oublier son image d'icône glacée et Lolita Chammah est parfaite en effrontée que l'amour va cueillir.

  2. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Ce premier film d’ambiance parvient à dessiner les contours de personnages marqués par des douleurs intimes avec un sens inné du trait juste. Il n’en constitue pour autant pas un tsunami cinématographique.

  3. Les Fiches du cinéma
    par Nathalie Zimra

    “Passer l'hiver” s'arrête avec une grâce constante et une infinie délicatesse sur des âmes tourmentées et, restées en “lisière” d'elles-mêmes.

  4. Critikat.com
    par Pierre-Edouard Peillon

    Passer l’hiver serait peut-être limité par sa fidélité à l’écriture d’Olivier Adam. Cette dernière, rappelons-le, n’a jamais été si bien adaptée à l’écran, mais il est bien possible que sa force de représentation n’excède jamais vraiment un projet littéraire chaque fois reconduit dans des termes relativement identiques.

  5. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    On attend plus d’un film, même en admettant qu’il soit intentionnellement morose et dévitalisé. Il y a du potentiel, mais ici tout repose trop sur l’allusion. Tout reste trop en suspens, y compris la relation amoureuse/amicale entre les deux collègues de générations différentes, qui ne semble réellement démarrer qu’aux tout derniers plans.

  6. Le Monde
    par Sandrine Marques

    Rien de bien original dans cette histoire de femme qui rompt les amarres pour faire le point sur sa vie et affronter le deuil passé et présent qui la ronge. De ces destins cabossés et indécis, Aurélia Barbet tire un film neurasthénique qui s'arc-boute sur leur mise en parallèle artificielle.

  7. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Certes la nouvelle d’Olivier Adam, adaptée ici, est un peu brève pour tenir pleinement la distance. Mais les espaces vacants du récit sont comblés par une mise en scène un rien sèche mais toute en empathie, et l’interprétation subtile du casting féminin.

  8. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Un premier film flottant, où il est question de bords de route, de rencontres de hasard et de quotidien qui se dérègle... Le tandem Gabrielle Lazure-Lolita Chammah fonctionne bien même si une mélancolie un peu facile tend à engourdir l'histoire et les personnages. Un charme intermittent.

  9. L'Humanité
    par Dominique Widemann

    De la précarité émotionnelle qui nimbe le film se détoure des désirs de vivre et d’aimer dont la prise de risque est le corollaire obligé.

  10. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Aurélia Barbet tient son scénario en équilibre instable entre le mystérieux (...) et le balourd (...).

  11. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    S'inspirant d'une nouvelle d'Olivier Adam, Aurélia Barbet a voulu tourner un portrait de femmes dans un état "flottant"... Difficile, de fait, de saisir dans quelle direction mène son film, ni à quoi bon, malgré l'interprétation de Gabrielle Lazure et de Lolita Chammah. Pas sûr, hélas, qu'il passe l'hiver.

  12. Le Figaro
    par Nathalie Simon

    Deux belles actrices mal exploitées.

  13. Libération
    par Julien Gester

    Passer l’hiver mettant plus d’une heure à instaurer ce vague semblant d’enjeu, on n’en retiendra que l’élégance avec laquelle s’en sortent les deux actrices de cette balade hors saison à la mélancolie délavée, qui s’écrit à traits menus et frileux, cinéma de miniatures étriquées et de gentilles intentions trop platement illustrées.