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Entre les heures passées au chevet de sa mère mourante et son job de caissière dans une station-service, la vie de Claire n’est pas des plus gaies. Mais le soir de la Saint-Sylvestre, un inconnu lui propose de l’emmener voir la mer. Adapté d’une nouvelle d’Olivier Adam, ce premier long peine à convaincre en dépit de la sincérité qui semble l’animer. La réalisatrice ne choisit pas entre le portrait en creux d’une femme brisée et le film choral à peine ébauché. Impression confirmée par une mise en scène qui confond épure et platitude formelle.
Toutes les critiques de Passer l'Hiver
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On est séduit par cette histoire sobre et forte portée par l’interprétation subtile du casting féminin original et impeccable. Gabrielle Lazure fait oublier son image d'icône glacée et Lolita Chammah est parfaite en effrontée que l'amour va cueillir.
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Ce premier film d’ambiance parvient à dessiner les contours de personnages marqués par des douleurs intimes avec un sens inné du trait juste. Il n’en constitue pour autant pas un tsunami cinématographique.
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“Passer l'hiver” s'arrête avec une grâce constante et une infinie délicatesse sur des âmes tourmentées et, restées en “lisière” d'elles-mêmes.
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Passer l’hiver serait peut-être limité par sa fidélité à l’écriture d’Olivier Adam. Cette dernière, rappelons-le, n’a jamais été si bien adaptée à l’écran, mais il est bien possible que sa force de représentation n’excède jamais vraiment un projet littéraire chaque fois reconduit dans des termes relativement identiques.
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On attend plus d’un film, même en admettant qu’il soit intentionnellement morose et dévitalisé. Il y a du potentiel, mais ici tout repose trop sur l’allusion. Tout reste trop en suspens, y compris la relation amoureuse/amicale entre les deux collègues de générations différentes, qui ne semble réellement démarrer qu’aux tout derniers plans.
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Rien de bien original dans cette histoire de femme qui rompt les amarres pour faire le point sur sa vie et affronter le deuil passé et présent qui la ronge. De ces destins cabossés et indécis, Aurélia Barbet tire un film neurasthénique qui s'arc-boute sur leur mise en parallèle artificielle.
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Certes la nouvelle d’Olivier Adam, adaptée ici, est un peu brève pour tenir pleinement la distance. Mais les espaces vacants du récit sont comblés par une mise en scène un rien sèche mais toute en empathie, et l’interprétation subtile du casting féminin.
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Un premier film flottant, où il est question de bords de route, de rencontres de hasard et de quotidien qui se dérègle... Le tandem Gabrielle Lazure-Lolita Chammah fonctionne bien même si une mélancolie un peu facile tend à engourdir l'histoire et les personnages. Un charme intermittent.
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De la précarité émotionnelle qui nimbe le film se détoure des désirs de vivre et d’aimer dont la prise de risque est le corollaire obligé.
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Aurélia Barbet tient son scénario en équilibre instable entre le mystérieux (...) et le balourd (...).
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S'inspirant d'une nouvelle d'Olivier Adam, Aurélia Barbet a voulu tourner un portrait de femmes dans un état "flottant"... Difficile, de fait, de saisir dans quelle direction mène son film, ni à quoi bon, malgré l'interprétation de Gabrielle Lazure et de Lolita Chammah. Pas sûr, hélas, qu'il passe l'hiver.
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Deux belles actrices mal exploitées.
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Passer l’hiver mettant plus d’une heure à instaurer ce vague semblant d’enjeu, on n’en retiendra que l’élégance avec laquelle s’en sortent les deux actrices de cette balade hors saison à la mélancolie délavée, qui s’écrit à traits menus et frileux, cinéma de miniatures étriquées et de gentilles intentions trop platement illustrées.