-
Titre adéquat pour un film qui propose le meurtre comme quotidien, pose la question du choix et délaisse l’action pour la réflexion. Car il ne se passe rien, ou à peu près, à l’écran. Les plans s’enchaînent sur un même rythme hypnotique, l’inertie des scènes gagne le spectateur, parfois jusqu’à l’ennuyer. C’est plus tard, après la fin du film, quand les neurones se ravivent, qu’apparaît le tour de force de Vladimir Perisic : avoir transformé l’adage métro-boulot-dodo en fumer-tuer-patienter. La fatalité d’une routine comme une autre, avec ses trois étapes : refus, réticence, résignation. Cette monotonie justifie celle du long métrage puisque de la torpeur jaillit une question : peut-on tout accepter ?
Toutes les critiques de Ordinary People
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Avec ce film exigeant, nécessaire, véritable précis de l'obéissance aveugle, Vladimir Perisic montre l'horreur comme elle doit l'être : en temps réel et en pleine lumière.
-
Peu de dialogues, une attente puis une tension croissante et insupportable.
-
Peu de dialogues. Pas de musique. Une absence totale de lignes de fuite... Ce premier film dénonce une apocalypse ordinaire, un travail à la chaîne atroce. Toute la puissance d`«Ordinary People» tient dans la répétition de sa violence blanche et contenue. Mais aussi dans le regard final de Dzoni, ébranlé par l`horreur consentie de ce qu`il a fait et vu.