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Trentenaire désabusé, Yann retrouve son meilleur pote, qui est resté scotché à ses années lycée et à ses délires régressifs. Pour se redonner de l’élan, ils décident d’organiser une teuf ensemble, comme quand ils avaient 18 ans. Contrairement à ce qu’il a fait dans son deuxième film ("Le Premier Jour du reste de ta vie"), Rémi Bezançon a du mal à trouver l’équilibre entre drame et comédie (les vannes sont ringardes, entre autres celle où Yann jette son portable dans l’étang au son de "Born to Be Wild"). Le plus souvent, c’est la tristesse et la nostalgie qui l’emportent, laissant le spectateur dans un état cafardeux, comme s’il regardait de vieilles photos de classe un peu écornées
Toutes les critiques de Nos Futurs
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La comédie nostalgique intelligente de l’été. "Nos Futurs" confirme une fois encore l’importance du cinéma de Rémi Bezançon dans le paysage cinématographique français. Il serait injuste et surtout bien malheureux de passer à côté.
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"Nos futurs" est un montage complexe de souvenirs, de flash-back, de rêves dans le rêve, d'indices pour comprendre l'intrigue.
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"Nos futurs" joue la carte de la comédie dramatique délicate.
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Les seconds rôles sont sacrifiés et les personnages féminins, réduits à l'état de cliché. (...) On gardera cependant le souvenir de Pio Marmaï qui n'a jamais été aussi juste.
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(...) en dépit des efforts, parfois déraisonnables, des comédiens pour rendre le film sympathique, le poids des clichés et des bons sentiments reste écrasant.
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On voit bien ici comment une écriture qui se veut complexe, mais qui se révèle laborieuse parce qu’aucun de ces nombreux sujets n’est finalement traité avec le sérieux qu’il mérite, finit par saper la force de percussion du film.
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Entre gros gags potaches et effets attendus, "Nos futurs" oscille entre comédie nostalgique et poussive.
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Et l’absence de rythme ou d’angles originaux empêche ce buddy movie de renouveler le concept et de nous accrocher totalement.
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Assaisonné de situations, de dialogues et de personnages secondaires drôles, "Nos Futurs" prend parfois le risque de ressembler aux comédies de potes déraisonnables, où le retour à l’immaturité est envisagé avec fierté.
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Si Pio Marmaï et la musique du film dispensent une réelle énergie à Nos futurs, au titre à double sens, la tristesse de Yann imprègne tout jusqu’à une chute bancale, qui tue son excellente idée et suscite des méprises. La faute à une construction étrange et une ficelle de scénario éculée.
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Si le film souffre parfois d’une certaine absence de rythme et n’évite pas toujours les clichés, "Nos futurs", habilement scénarisé et dialogué, s’impose néanmoins comme une des comédies fréquentables de la saison.
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Les petits détails sont bien présents, quelques idées du script font sourire, mais la grisaille du personnage principal reste souvent étouffante. Prenant le spectateur à contre-pied, le film a le mérite de surprendre, à défaut de séduire.
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Dans le genre régressif, cette comédie de moeurs, qui alterne légèreté et désenchantement bénéficie d'un casting judicieusement dosé. Dommage que le scénario soit confus.
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La bonne idée de départ et le sympathique duo bipolaire formé par Pio Marmaï (exubérant) et Pierre Rochefort (réservé) ne réussissent pas à transformer l’essai. Reste une comédie nostalgique qui peine à décoller.