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Rythmé, drôle, le film est surtout porté par trois comédiens en grande forme et surtout complices. Une mention spéciale à Daniel Auteuil dont le "pétage" de plomb à la moitié du film est savoureux.
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Un dispositif un peu statique ici, mais savamment contrebalancé par le talent d’Auteuil et de Berry.
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Leur trop grande habitude du texte les amène à assener quelques répliques dans des intonations propres au théâtre ; de même, certains échanges hystériques, bien dans l’esprit du vaudeville, passent mal le cap de l’écran.
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Richard Berry mène la danse dans une adaptation qui garde l’énergie du théâtre de boulevard. Rien de grandiose, mais on s’amuse de voir ce trio d’acteurs qui jubilent. Entre huis clos tendu et comédie légère.
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Le révélateur des clivages entre amis était autrefois une simple toile blanche ou le nom de baptême d’un enfant. Il faut maintenant sacrifier une femme (certes chiante) pour mettre en branle la machine comique.
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Si le trio a pris un plaisir manifeste à cabotiner, son kiff collectif n’est clairement pas contagieux. (...) Berry, Lhermitte et Auteuilmultiplient les mimiques datées, débitant sans aucun relief leurs dialogues indigents. (...) Souffrant par ailleurs d'une dynamique de théâtre filmé, ce récit visant à interroger les racines profondes de l’amitié ne dépasse jamais les frontières de sa propre ringardise.
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Une purge d'1h35. 95 minutes de souffrance pure. 5.700 secondes qui, à elles seules, représentent ce que le cinéma français est capable de produire de plus navrant. "Nos femmes", sorti en salles le 29 avril 2015, est au film de potes ce que "Les Ch'tis à Cancun" est à la téléréalité.