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Les Noces, l’œuvre musicale de Stravinsky fut co-écrite par le poète Ramuz. Marqué par cette collaboration, ce dernier en tire un livre. De quoi inspirer ici une sorte de collage documentaire à la Godard, avec lecture live du livre et intermèdes musicaux de Stravinsky. Tout cela est assez branlant, un peu rabougri, voire archi-suffisant (le sourire mi-béat mi-pédant de la musicienne en chef) jusqu’au moment où le film délaisse ce dispositif pour trouver son souffle en se focalisant sur la simple captation d’un concert. Sans confiner au génie, ce segment-là a au moins le mérite de l’efficacité.
Toutes les critiques de Noces : Strawinsky / Ramuz
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cet élan qui vadrouille depuis les répétitions jusqu'au résultat final, c'est vraiment ce que le cinéma peut apporter de mieux à la compréhension de la musique. Avec Philippe Béziat, on est en plein dedans !
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Reportage sur les répétitions d'un concert ou captation d'un spectacle musical : "Noces" est un film inclassable et virtuose, comme l'œuvre de Stravinsky qui lui sert de sujet. Sauvage par la violence de la musique, civilisé par le raffinement des images.
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Si le dispositif ambitieux évoquant cette amitié est peu convaincant, le film permet d'entrer dans les strates de cette musique magnifique (...)
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Béziat, qui avait déjà filmé Olivier Py en train de monter Pelléas et Mélisande (Le Chant des aveugles, en 2008), nous mène au cœur de la création, là où les liens entre artistes, provisoires, intenses, laissent derrière eux des œuvres, mais aussi parfois des sentiments.
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Une exploration rigoureuse, ardue mais gratifiante, du processus créatif qui aboutit à la création scénique d'une oeuvre, en l'occurence Noces, l'opéra-ballet de Stravinsky.
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Résultat pas folichon : l’hybride collage d’archives et de revival musical peine à se déployer. Au fond, le film est bien meilleur lorsqu’il revient aux sources de l’enregistrement classique d’un orchestre – et c’est ce qu’il se résout à faire, heureusement, dans sa seconde moitié.
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Entre docu-fiction et making-of, on attendait beaucoup de ce nouvel opus de Philippe Béziat. Hélas, malgré une certaine poésie, le résultat est confus et ennuyeux.