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A travers cette éternelle chronique d'un ado attardé, Lars Blumers arrive à innover. Les personnages secondaires contribuent à à peupler cet univers moins univoque qu'il n'y parait. Surtout, la passion de Mike pour les belles voitures alimente le contexte d'une époque où l'avenir des petits est compromis par l'incurie des patrons et des banques. Si la mise en scènes reste fonctionnelle, la justesse de l'écriture et l'énergie des acteurs, Marc-André Grondin en tête, font la différence.
Toutes les critiques de Mike
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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un premier film réalisé avec grâce et c'est délicieusement rafraîchissant.
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Lars Blumers scinde son film en deux parties : la première – plutôt mariole – colle aux âneries de ces Pieds Nickelés qu’un commissaire en plein divorce revanchard (Eric Elmosnino) tente de juguler, la seconde – plus âpre – évoque l’aphasie sociale, les coups bas des petits patrons et le retour des vieux démons. Si la mise en scène ne convainc pas toujours, Blumers trouve au moins un ton.
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les moments comiques se font de plus en plus incongrus au fur et à mesure que le parcours de Mike le personnage se rapproche de la dérive délinquante si chère aux jeunes cinéaste français jusqu'à être noyé dans les conventions du genre.
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Le film est sympathique mais trop anecdotique. On reste sur sa soif.
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On en ressort vaguement déprimé, mais sûr que le film court (1 h 26) n'a jamais perdu son équilibre. Une belle prouesse.
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Dans ce film trop flottant, on se raccroche au moins à la prestation de Christa Theret (…).
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Le film trempe ses banderilles dans cet humour extrême, cher aux cinéastes du nord de l'Europe, pour les planter, peu à peu, dans le dos de son personnage principal, ce voleur de voiture qui ne vole pas bien haut.
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Porté par un humour décalé, ce premier film prometteur ausculte le malaise d’une société en perte de valeurs. Souvent très drôle, sans oublier d’être profond.
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Mike est un récit touchant et justement interprété.