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(...) Cette descente aux enfers dans le métro new-yorkais d’un photographe obsédé par la face sombre de l’humanité surpasse la plupart des récents films d’horreur. Contrairement à Saw et autres Hostel, Midnight Meat Train ne cache pas, derrière un alibi de pseudo-transgression, son envie assumée d’un retour aux fondements du genre, entre sens du bricolage des séries B à la Roger Corman et influences issues de grands classiques, Lovecraft en tête. Et cela, sans le désormais habituel filet de protection qu’est le second degré. Kitamura revient – lors des scènes gore et raffinées – à la chair même des écrits de Barker dont
il restitue la poésie macabre, aussi inquiétante que fascinante.
Toutes les critiques de Midnight Meat Train
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film de Ryuhei Kitamura, jeune cinéaste japonais dont c'est le premier long métrage à Hollywood, convoque, quoique avec désinvolture, les éléments d'une réflexion éthique sur l'horreur. Or c'est dans cette désinvolture que réside curieusement l'originalité du film.
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Les premiers meurtres, terrifiants, ne lésinent pas sur le gore, en particulier ce coup de marteau donné en arrière dans un visage qui nous fait face et qui explose sous nos yeux (fermés).