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En 2004, le fascinant « rockumentaire » Some Kind of Monster montrait Metallica au bord de l’implosion, Lars Ulrich et ses amis étant contraints de se lancer dans une thérapie de groupe (dans tous les sens du terme) pour survivre à l’enregistrement de l’album St. Anger. Près de dix ans plus tard, le concert filmé Metallica – Through the Never témoigne que les empereurs du metal ont repris du poil de la bête. Saisis en Imax 3D par les caméras aériennes de Nimród Antal (Predators), ils exhibent ici une scénographie rutilante et déroulent un répertoire en forme de best of géant. Dommage qu’ils se soient sentis obligés de booster l’« expérience » en intercalant entre les morceaux une mini-fiction avec Dane DeHaan (Chronicle), qui ressemble moins aux visions d’apocalypse urbaine annoncées qu’à un clip miteux. Mais peu importe : si la simple évocation des mots Enter Sandman, Ride the Lightning ou Master of Puppets vous donne instantanément envie de secouer vos cheveux de haut en bas (ou de les laisser repousser), ce film est de toute façon fait pour vous.
Toutes les critiques de Metallica Through the Never
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La fougue de ce live aussi pêchu qu'un Disasterpieces s'avère plutôt contagieuse pour peu que l'on soit sensibles au charme viscéral du Trash Metal. (...) A la fois ambitieux et intimiste, modeste et mégalo, "Through the Never" s'apparente à un énorme cadeau.
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Si vous cherchez à faire un voyage orgasmique dans le monde du heavy metal, ce film est fait pour vous.
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Si les fans apprécieront que le groupe n’ait pas succombé au mainstream (les deux tubes « Enter Sandman » et « Nothing Else Matters » interviennent en troisième bobine), les profanes pourront profiter de la beauté renversante de l’œuvre et se rendre compte, si ce n’était déjà fait, de la nature profondément subversive de Metallica, groupe qui ne vieillit pas.
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Un concert en 3D Imax entremêlé de scènes de fiction explosives (...) Metallica révolutionne l'art du concert filmé avec "Trhough the Never".
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Même si on n’est pas adepte du groupe Metallica, l’univers visuel du film est impressionnant.
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Tous les éléments du film sont décuplés. Le réalisateur Antal ainsi que les interprètes nous livre un feu d’artifices.
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Metallica, les virtuoses trashs sont les stars de cette opéra 3D, lorsque l’apocalypse rencontre la scène de Vegas, ça donne un spectacle époustouflant composé de boules de feu et de chaises électriques.
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Metallica Through The Never saura séduire les fans pour son versant musical brillant. Moins pour son histoire annexe mal intégrée.
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Malgré une technique de réalisation et des capacités scéniques irréfutables, le film produit du détachement plutôt qu’un impact immédiat.
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Une comédie musicale dépassée qui n’en finit pas.
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Ce film est fondamentalement « Spinal Tap » sans l’humour.
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Si vous n’aimez ni le heavy metal ni Metallica, Through the Never n’est pas un film pour vous !
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Un concert où on se retrouve en totale immersion.
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Le fastidieux concert-film est tourné avec un luxe de moyens équivalent aux shows du groupe, encombrés de tout un barnum style Las Vegas (chaise électrique, cercueils volants, statues détruites, etc). Rien ne perce derrière la carapace scénique de Metallica dans cette grosse machine promotionnelle de Nimrod Antal.
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« Metallica » est féroce et intense comme jamais, le groupe nous joue leurs plus grands tubes pour notre bonheur intégral.
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Dans le monde réel, le live est construit pour qu’un groupe soit à l’apogée de ce qu’ils savent faire, à l’écran Metallica s’essouffle.
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Entre le film de zombie, le délire futuriste et le concert filmé, "Metallica Through the Never" ne trouve pas sa forme. Pour les fans du groupe de James Hetfield, et personne d’autre.
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Une mauvaise fiction qui tente vainement d'habiller une captation d'un concert en 3D.
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Depuis le temps que leur musique fraie avec le cinéma (inspiration du film Johnny s’en va-t-en guerre dans « One », collaborations avec le compositeur Michael Kamen... voire le documentaire Some Kind of Monster sur leurs problèmes internes), il était assez logique que le groupe iconique Metallica s’offre carrément un long métrage pour porter sur grand écran l’énergie de leur heavy-metal. Fût-il en 3D pour faire miroiter une expérience immersive peu commune. Gadget promotionnel ? Pour la 3D, c’est sûr (vendons tout de suite la mèche : comme trop souvent, elle ne sert en vérité pas à grand-chose), mais le film lui-même s’avère plus intéressant que cela.
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On ne saura jamais quel est cet objet. On ne saura pas non plus quelles sont les motivations des casseurs que le héros croise dans la ville, au péril de sa vie. A la faveur d’un montage aussi fluide que maladroit, on croit même voir la foule (celle du concert) acclamer les émeutiers au moment où ils tabassent l’innocent roadie. Comme on dit poliment, c’est un film pour fans.
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Non content d'utiliser vingt-quatre caméras pour filmer (en 3D) un concert de Metallica, avec folklore gothique ad hoc, Nimród Antal a imaginé une intrigue rigoureusement inutile entre les chansons. Hybride et bancal.
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Malgré les flammes géantes qui surgissent du plancher, un concert plein de bruit et de froideur.