-
Les deux ensembles La boutique des pandas et Malin comme un singe assurent donc le voyage de l’autre côté du globe et surtout dans une conception de l’animation dont les codes ne nous sont pas familiers. Pourtant, l’on n’est pas totalement dérouté pour autant, et grâce à la musique et aux délicates touches d’humour naïf qui ponctuent ces petites intrigues, on peut se glisser avec facilité cette programmation, que l’on soit enfant ou adulte. Seul bémol, le doublage un peu vieillot avec ses voix suraiguës qui ne s’accordent pas toujours très bien avec l’image
-
Un concentré de Chine, papier découpé, lavis poétique et chorégraphies chinoises, en trois courts exquis aux accents de fable.
-
Côté singes, l’un est un polisson moqueur, trois autres expérimentent sans succès diverses techniques de pêche et le troisième remet toujours au lendemain la construction de sa maison. (...) Ce film, issu des prestigieux studios d’art de Shanghai, se compose chacun de trois courts métrages. Les styles diffèrent et à l’exception d’un film, la technique utilisée est celle du découpage articulé. Des situations simples, de nombreux animaux, des gags : un programme plein de charme pour les plus jeunes.
-
Lassés du traditionnel Disney de Noël ? Voilà une programmation de courts-métrages d’animation qui fait souffler cet hiver un vent un peu plus exotique sur le cinéma destiné aux enfants. Réalisés de 1962 à 1985, ces films sortis des studios de Shanghaï sont à la fois simples et innocents, et offrent une bonne occasion d’initiation au cinéma pour un très jeune public : durée réduite, personnages colorés et micro-intrigues suffisent à inventer un univers attachant où la faune de Chine - et d’ailleurs... - prend vie sous le crayon des dessinateurs d’Extrême-Orient. C’est l’occasion de souligner que pour une fois, la sortie cinéma pourra pleinement satisfaire la curiosité des parents, car le graphisme est à la fois inhabituel et de toute beauté.