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Captant la mélancolie d’une héroïne qui cherche sa place au coeur d’une famille recomposée, ce premier long métrage perd en intensité dramatique ce qu’il gagne en douceur naturaliste.
Toutes les critiques de Ma Belle Gosse
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A force de pratiquer l’épure narrative, Ma belle gosse laisse le spectateur sur le bord du chemin, malgré de jeunes acteurs tous impeccables.
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Primé à Belfort, Ma belle gosse s’est un peu fait attendre et sort presque inaperçu. Le premier long métrage de Shalimar Preuss mérite mieux : parfait film d’été indien, il joue certes trop en sourdine mais réussit un touchant portrait de groupe.
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Ce n'est donc pas par son scénario - un peu trop attendu et souffrant de longueurs - que Ma belle gosse séduit mais par sa mise en scène qui crée un climat étrange, car d'apparence apaisée et mélancolique, tout en laissant subtilement pointer le malaise.
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Chronique d'un été qui prend fin, portrait d'une adolescente au seuil de la maturité, "Ma belle gosse" s'installe avec grâce dans ce temps en suspens. Une belle découverte.
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Comme Maden, nous voilà simplement en adolescence, à observer l'été qui s'ennuie.
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C’est cette atmosphère ensoleillée et paresseuse, où l’on joue aux dames, fait du vélo et se vernit les ongles, que la réalisatrice Shalimar Preuss a voulu capter dans son premier film. On devine des conflits entre les personnages et des souffrances chez l’héroïne, mais on nous prive de tout semblant de scénario. Les seuls moments dramatiques qui auraient pu relancer l’intrigue, à savoir la découverte du secret par d’autres membres de la famille, sont aussitôt abandonnés, au profit d’une dégustation de tarte maison ou de l’initiation à la conduite sur un parking vide.
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En tant qu’objet, le film est présentable, “vivant”, et peut donner le change, avec son père gamin, genre mono de colo (genre Gérard Klein dans L’Instit), et ses bambins charmants. Mais tout cela coule comme du sable entre les doigts.
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Chronique familiale, délicat portrait d’une ado en devenir, « Ma belle gosse » pèche par excès d’ellipse. Sauvé par la mise en scène et la photo qui font de l’île de Ré l’autre beau personnage du film.
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Filmé comme une vidéo familiale, ce film illustre une tendance radicale du jeune cinéma français. Qui débouche sur la banalité.