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Premier film d’un scénariste chevronné (Négociateur, Assaut sur le central 13), Little New York confirme les talents d’écriture de James DeMonaco à travers un récit fracturé. Cette embrouille chorale contourne les figures classiques du polar par un supplément d’émotion et une bonne dose d’excentricité et d’imprévisibilité. Il serait cependant un peu facile de comparer cette chronique violente à Pulp Fiction. Car au-delà d’une truculence et d’un sens du montage tarantinesques, DeMonaco fait entendre sa propre voix par une absence d’ironie et un regard inattendu et attendri sur ses personnages. Little New York devient alors une peinture sous influence très européenne de mœurs profondément américaines. Un portrait compassionnel
de la solitude urbaine qui n’aurait probablement pas déplu à Raymond Carver.
Toutes les critiques de Little New York
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le réalisateur a opté pour une narration déstructurée (...), parsemée de scènes complètement loufoques (...)... On sent l'influence des frères Coen et de Tarantino. Scénariste inspiré (on lui doit, notamment, le remake américain d'Assaut), James DeMonaco tricote habilement son suspense pour nous permettre d'entrer dans l'intimité des personnages. Et de nous y attacher.
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James DeMonaco s'applique à s'écarter des convention d'un genre (le film de gangster en banlieue new-yorkaise) établies entre autre par Martins Scorsese (Les Affranchis) et David Chase (Les Sopranos). Cet effort le conduit a faire passer sont film par tant de registres que Little New York perd bientôt toute cohérence pour devenir un assemblage d'idées, d'images, de personnages qui ne fait pas tout à fait un film.