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Les passions rentrées, les frustrations et les manies des habitants d'un lotissement cerné par une forêt touffue, dans la Hollande des années 60. Entre absurde et réalisme, angoisse et rire, une fable sur le voyeurisme, drôle jusqu'au malaise.
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Les Habitants est la chronique mordante des désirs contrariés d’une communauté en proie à un contrôle social intense. Sa ressortie, célébrant conjointement le vingtième anniversaire du film et les dix ans d’ED Distribution, est l’occasion rêvée de (re)découvrir le cinéaste hollandais qui, de La Robe à Abel et en attendant Borgman, prévu pour 2013, dessine une œuvre excentrique, aussi légère que riche, aussi grave que drôle.
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Sous l'apparence d'une suite de saynette grotesques, de plus en plus violentes, Les Habitants est en fait un récit d'initiation fort noir, irrigué par un humour désespéré.
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Un beau cadeau cinématographique en copies neuves, vingt ans après a première sortie de ces "Habitants" tout de même dérangeants.
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Tourné en 1992 mais se déroulant dans les années 1960, sans volonté de reconstitution kitsch ou extrêmement documentée, le film a un caractère un peu intemporel qui le fait flotter dans un no man’s land cinématographique singulier, où il serait temps, aujourd’hui, de recommencer à s’aventurer.