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Cette plongée au coeur du Chili de Salvador Allende, à la rencontre de ceux qui ont oeuvré pour un bouleversement politique et social profond, dresse le portrait complexe d’une dictature. Par ailleurs, Septembre chilien, proposé en supplément (il dure 39 minutes), capte l’urgence et la peur qui s’emparent du pays lors du coup d’État de 1973. Un double programme édifiant qui prouve, à l’instar du récent succès de No, la puissance émotionnelle et cinématographique de l’histoire chilienne.
Toutes les critiques de Les enfants des mille Jours
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un témoignage impressionnant qui résonne encore plus fort en ces temps de crise, suivi de Septembre chilien, un doc saisissant de 1973, réalisé dans la foulée du coup d'État.
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Il ne s’agit pas seulement de mémoire, mais de l’élan retrouvé à constater, en s’attelant à l’écriture de l’histoire des vaincus, qu’ils sont restés jeunes, de cette jeunesse révolutionnaire, et qu’ils le resteront toujours.
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Tous ont des mots très forts et une solennité dans la voix pour évoquer le rêve d'Allende, et la façon dont ils l'ont vécu, avec confiance, pendant les mille jours qu'aura duré le régime. Ce qu'ils disent est beau, mais à se faire l'écho de leur enthousiasme brisé pendant une heure trente, le film cesse assez rapidement d'avancer dans son propos, et l'attention du spectateur en est un peu compromise.
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Sur un mode plus intime et analytique que "Septembre chilien", projeté juste avant, une exilée revient sur les trois ans de la présidence d'Allende. Mille jours d'une révolution politique que le Chili a mise sous le tapis de sa mémoire. Mille jours de cauchemar pour la droite capitaliste.
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Tendant à l’hagiographie béate, le film place le spectateur dans la frustration d’une véritable réflexion sur cette époque et ce régime.